Maison
Maison
Occitanie ; Tarn (81) ; Sorèze ; Balette (rue) 22
Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc
Dourgne
Balette (rue) 22
1833 A 216, 217 ; 1986 A 620
En ville
Jardin
18e siècle ; milieu 19e siècle
1857
Datation par tradition orale
La maison, déjà construite en 1747, est représentée sur le plan Catala. Elle appartenait alors à noble Abraham de Robert. En 1833, ce sont les héritiers de Louis Paleville qui possèdent la maison et le jardin qui occupe l'espace jusqu'à la muraille. La maison et le jardin sont acquis avant 1848 par Jules Antoine Clos, capitaine dans la marine (daté par tradition orale), qui va entreprendre une grande campagne de travaux de 1848 à 1857 (daté par tradition orale). Le grand escalier de pierre abrité sous les arcs est remplacé par un escalier de bois. La reprise de la façade met en place une élévation ordonnancée à trois travées, la distribution intérieure est organisée à partir d'un couloir central desservant deux pièces établies en profondeur, disposition reprise à l'étage. L'escalier, situé en position médiane, se trouve contre le mur sud. Un bâtiment annexe a été ajouté dans la 2e moitié du 19e siècle contre le mur ouest. Lors de la campagne du milieu du 19e siècle, certaines portes, parties ou encadrements comme celui qui est chanfreiné, ont été conservées mais la distribution et la composition de la maison relèvent pour l'essentiel de la 2e moitié du 19e siècle.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
1 étage carré
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
La parcelle regroupe une maison alignée sur la rue et un jardin qui occupait tout l'espace jusqu'à la muraille. La maison, à un étage carré, présente une façade plus étroite sur la rue Balette, rythmée par trois travées, que la façade sur le jardin qui possède quatre travées et un bâtiment annexe, formant retour sur le jardin. Le gros-oeuvre est constitué de moellons de calcaire, équarris ou ébauchés mais assisés. Il est recouvert d'un enduit à la chaux, coloré sur la façade sur jardin. Le toit à longs pans est couvert de tuile creuse. Les fenêtres ont un encadement rectangulaire en pierre de taille de grès. La façade sur rue est ordonnancée. La porte est encadrée par des pilatres et le linteau est couronné par une corniche. Un fronton semi-circulaire de facture maladroite couronne la composition. L'imposte menuisé de la porte est découpé de motifs géométriques : losange et ovale. Ces motifs se retrouvent dans les menuiseries des portes de communication intérieures et dans celles des aménagements intérieurs (placards). Quelques portes et pentures conservent des motifs du 18e siècle qui ont pu être réemployés, notamment à l'étage carré. La grande campagne d'aménagement s'est accompagnée également de tout un programme de décor de stucs formant panneau sur le manteau des cheminées (motifs végétaux et scènes figurées) de chaque pièce et du repos à mi-étage de l'escalier : feuilles d'acanthe et pommes de pin, motifs de rose. La menuiserie et les fenêtres à petits carreaux du 18e siècle ont été conservées à l'étage.
À signaler
Propriété privée
2005
(c) CAUE du Tarn ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2005
Béa Adeline
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47