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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Georges

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Georges

Titre courant

Église paroissiale Saint-Georges

Localisation

Localisation

Occitanie ; 81 ; Labastide-Saint-Georges ; Jean Moulin (rue) 1

Canton

Lavaur Cocagne

Adresse de l'édifice

Jean Moulin (rue) 1

Références cadastrales

2015 A 313

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1845

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; signature

Description historique

Durant le 19e siècle, la commune de Labastide-Saint-Georges entreprend de replacer le bourg au centre du village. L'église, le presbytère, la mairie et les écoles sont alors déplacés au centre de la commune. L'église est reconstruite entre 1845 et 1848 par l'entrepreneur Louis Thomas sous la direction de l'architecte Becqué (A.D. Tarn : 2 O 116/1). L'ancien édifice situé au sud-est de la commune est démoli en 1845 et les pierres sont réutilisées pour édifier la nouvelle église. Le porche d'entrée est construit dès 1846 dans le prolongement de la chapelle sud (A.D. Tarn : 2 O 116/1). Enfin, une maison est accolée à l'élévation nord de l'église, il s'agit de la maison du fossoyeur-carillonneur qui est ensuite agrandie par deux fois (A.D. Tarn : 2 O 116/1). Le presbytère est construit en même temps que l'église, il a donc toujours été accolé à l'élévation occidentale. Les vitraux sont réalisés par trois maîtres-verriers toulousains : Amédée Bergès en 1863 (chapelles), Louis Saint-Blancat en 1892 (deux vitraux du choeur et deux vitraux de la nef) et par Louis-Victor Gesta (deux vitraux du choeur et quatre vitraux de la nef), actif dans la seconde moitié du 19e siècle. L'église conserve également des tableaux du peintre local Auguste Carrié datés entre 1837 et 1860.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; brique ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; appentis ; croupe polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

L’église est orientée et est établie sur un plan en croix latine composé d’une nef, de trois chapelles, d’un choeur à cinq pans et d'une sacristie. Elle est intégralement voûtée en arêtes. Le clocher-mur surmonte l’élévation occidentale de la nef, il est construit en brique et est ajouré de trois baies campanaires. La nef est accessible par un porche édifié dans la continuité de la chapelle sud. Les murs sont construits en moellons de calcaire et de brique. Le mur ouest de la nef est crépi, les autres murs l'étaient également auparavant. Une série de contreforts rythme les travées. Les baies placées entre chaque contrefort sont en briques apparentes. Le choeur est surélevé et est séparé de la nef par une table de communion. Il contient des stalles et une table d’autel. Deux tableaux ornent les murs : la scène de la remise du scapulaire à Simon Stock et une représentation inspirée de Raphaël de Saint-Georges terrassant le dragon. Le sanctuaire est également surélevé, il accueille un maître-autel en bois avec quelques ajouts de marbre. Les murs du choeur sont agrémentés en partie basse de grands tableaux représentant les quatre évangélistes et une statue du Sacré-Coeur de Jésus au centre. En partie haute, trois pans sont recouverts de peintures murales en mauvais état semblant représenter Saint Georges, la Sainte Famille et l’Assomption de la Vierge. Les deux voûtes du choeur sont également peintes. La nef comporte trois travées aux voûtes non peintes, une tribune adossée au mur ouest et une chaire à prêcher. Elle a conservé son ornementation notamment deux grands tableaux peints par Auguste Carrié : un Christ en croix daté de 1852 et un Saint-Joseph à l’Enfant de 1860. Un second Christ en croix du même artiste daté de 1837 est placé dans la tribune contre le mur ouest. Selon le musée du Pays Vaurais, Auguste Carrié serait également l’auteur des tableaux du choeur (La peinture à Lavaur, p. 62). Les deux chapelles sont accessibles par de grandes ouvertures en arc brisé. La chapelle nord est dédiée à Saint-Georges, patron de l’église, tandis que la chapelle sud est placée sous l’invocation de la Vierge. Les deux chapelles sont entièrement peintes et ont conservé leur autel et une partie de leur mobilier. Une troisième chapelle accueillant les fonts baptismaux est placée au nord de la première travée de la nef. Elle est clôturée par une grille en fer forgé et renferme une cuve baptismale en pierre et une peinture sur toile du Baptême du Christ. La chapelle donne également accès à la tribune. La sacristie est située dans la continuité de la chapelle et du porche, elle est accessible par le choeur. Elle est partiellement recouverte de peintures murales semblables à celles des chapelles, elles portent la mention du commanditaire supposé, le curé Délichère, ainsi que la date de 1909.

Commentaires d'usage régional

Clocher-mur

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Affectataire de l'édifice

Affecté au clergé

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cadot Fabien

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Elévation méridionale.
Elévation méridionale.
(c) Communauté de communes Tarn-Agout ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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