Presbytère
Presbytère
Occitanie ; 81 ; Marzens
Lavaur Cocagne
Saint-Sauveur
1825 A 440 ; 2015 A 369, 367
En village
18e siècle ; 4e quart 19e siècle
Daté par source
La maison existe dès le 18e siècle et est utilisée comme presbytère au moins pendant tout le 19e siècle. La commune louait la maison à un propriétaire privé jusqu’à son acquisition en 1828. Des travaux de réparation sont réalisés à la suite de son appropriation (A.D. Tarn : 2 O 157/1). Une partie du presbytère est dédiée à la sacristie de l’église attenante. La distinction entre les deux parties est visible sur l’élévation orientale. En effet, la baie en plein cintre de la première travée, près du chevet, contraste avec les autres baies rectangulaires du presbytère. De plus, sur un plan de l’église dressé par l’architecte Becqué en 1843, la sacristie est bien ouverte sur le presbytère et forme la première travée de ce bâti (A.D. Tarn : 2 O 157/1). La maison est remaniée dans la seconde moitié du 19e siècle, elle est notamment exhaussée. En effet, la rupture des chaînes d’angle en partie supérieure, en calcaire puis en brique en partie haute, est visible sur l’élévation orientale. Les archives confirment également qu’un exhaussement, une réfection des ouvertures et de la toiture sont réalisés en 1894 (A.D. Tarn : 2 O 157/1).
Brique ; calcaire ; pierre de taille ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Toit à longs pans ; croupe
Le presbytère est accolé au chevet de l’église. Il est de plan rectangulaire et se développe sur trois niveaux, un rez-de-chaussée, un étage carré et un sous-sol visible par des soupiraux sur l’élévation latérale. L’élévation antérieure, côté est, comporte cinq travées de baies. La baie du rez-de-chaussée de la première travée correspond à la sacristie de l’église. Elle est accessible à la fois par le choeur et par le presbytère. La baie en plein cintre diffère des autres baies de forme rectangulaire. L’exhaussement de l’édifice en 1894 est clairement visible par le changement de matériaux en partie haute. En effet, la brique est préférée à la pierre calcaire pour les baies et les chaînes d’angle. La porte piétonne en pierre de taille est surmontée d’un linteau ornementé d’un entablement de faux-attique et d’une corniche moulurée. Une corniche moulurée en brique termine l’élévation alors que l’élévation latérale est ornée d’une corniche en génoise. Enfin, un toit à croupe droite en tuile abrite l’édifice.
Propriété de la commune
2016
(c) Communauté de communes Tarn-Agout ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2016
Cadot Fabien
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47