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Plateforme ouverte du patrimoine

Église Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Appellation d'usage

Notre-Dame de Montgauzy

Titre courant

Église Notre-Dame

Localisation

Localisation

Occitanie ; 81 ; Veilhes

Canton

Lavaur Cocagne

Références cadastrales

1825 B 164 ; 2016 ZB 6

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

14e siècle (?) ; 2e moitié 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; daté par source ; porte la date

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; signature

Description historique

La paroisse de Veilhes, nommée Notre-Dame de Montgauzy, est présente dès le début du 14e siècle. Elle était une annexe de l’église Saint-Pierre-du-Lac-Cambon à Cambon-lès-Lavaur (A.D. Tarn : 2 O 310/1). Le terme Montgauzy provient de l’occitan (mont, jauzir) et peut être associé à « Montjoie ». On retrouve la paroisse sous cette appellation (montejove) dans la bulle de délimitation du diocèse de Lavaur de 1318 (H.G.L. p. 164). La paroisse serait également mentionnée dans le procès opposant Veilhes et d’autres villages contre Lavaur en 1355 au sujet de contributions aux dépenses de défenses militaires (Bonnet, p. 292). Rien n’indique si l’église actuelle correspond à l’église médiévale cependant, elle conserve un portail de style gothique orné de voussures et surmonté d’un arc en accolade. Malgré la perte de son clocher à la Révolution, l’église reste en bon état au début du 19e siècle cependant, elle est tout de même en partie transformée à partir de 1850 (A.D. Tarn : 2 O 310/1). Le charpentier François Py est chargé dès 1850 de la réfection de la sacristie, les archives précisent qu’il s’agit d’une reconstruction complète. Le clocher est ensuite relevé en 1860 par le maçon Raymond Aspe sous la direction de l’architecte Charles Couzy. Malheureusement lors de travaux de consolidation en 1928, le clocher est jugé trop haut et est amputé de sa partie supérieure (A.D. Tarn : 2 O 310/1). Les murs en grande partie décrépis laissent apparaître les traces de l’exhaussement de la nef effectuée vers 1877 lors de la réalisation des voûtes de la nef et des chapelles. Les travaux sont exécutés par le charpentier Paul Camut sous la direction de Bailly, architecte et conducteur des ponts et chaussées de Haute-Garonne Le projet spécifie que la nef était auparavant dotée d’un plafond de bois (A.D. Tarn : 2 O 310/1). Enfin, la nef est ajourée par deux baies munies de vitraux peints par Louis Saint-Blancat en 1897.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil ; moellon ; brique creuse ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

Orientée, l’église se présente sur un plan en croix latine composé d’une nef flanquée de trois chapelles, et d’un chevet plat. La nef est surmontée d’un clocher-mur à pignon triangulaire en brique ajouré d’une seule baie campanaire. L’édifice est restauré dans la dernière décennie. Les parties visibles depuis l’espace public sont privilégiées lors de la rénovation. L’enduit des chapelles sud et du chevet est retiré laissant apercevoir la construction en pierre calcaire de l’édifice. Les murs sont élevés selon un appareil irrégulier en pierre de taille cependant, des parties en moellon indiquent de nombreux remaniements. En effet, le chevet possédait auparavant une baie en partie haute aujourd’hui bouchée. Le mur des chapelles latérales sud est en partie reconstruit ; les baies ont été déplacées, les traces d’une ancienne baie et des reprises en briques sont également visibles. De plus, les différences de hauteur (baies et corniches) et de niveau indiquent une construction en deux temps ou une reconstruction partielle des deux chapelles. Le portail, intégralement rénové, mérite une attention particulière. Il est formé d’un arc surbaissé à voussure à cinq rouleaux à ressaut aux piédroits moulurés, et est surmonté d’un gâble en accolade reposant sur des culots. Le tympan est percé d’une niche accueillant une statuette d’une Vierge à l’Enfant en terre cuite. La qualité et l’ancienneté du portail font échos aux deux modillons en pierre présents sur deux contreforts du chevet. Ces contreforts sont en partie chanfreinés en partie basse, les modillons sont placés à l’extrémité de ces chanfreins. Les sculptures sont malheureusement en mauvais état. L’église est entièrement voûtée d’ogives, les arcs et nervures sont peints et reposent sur des colonnes engagées ou des culots sculptés. Les murs intérieurs sont recouverts d’enduit excepté le mur ouest. Ce mur laisse apercevoir l’exhaussement de l’édifice de 1877. Une niche y est percée et accueille une cuve baptismale en pierre. La nef est divisée en trois travées dont la première, près du choeur, ouvre sur deux chapelles par des arcs brisés aplatis. L’une au nord est dédiée à la Vierge, l’autre au sud à Saint-Joseph, des statues des saints sont installées dans des niches. Une pièce annexe est accolée à la chapelle sud, elle est accessible par une porte depuis la nef. Les deux vitraux de la nef sont signés Louis Saint-Blancat tandis que les autres vitraux, non signés, sont de style différent. Enfin, le choeur d’une seule travée est séparé de la nef par des tables de communion. La sacristie y est accolée au nord.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Accolade ; modillon

Description de l'iconographie

Le portail de style 16e siècle se compose d'un arc surbaissé à voussure à cinq rouleaux à ressaut et est surmonté d'un gâble à accolade. Deux contreforts du chevet sont chanfreinés en partie basse et ornés de modillons sculpté.

Commentaires d'usage régional

Clocher-mur

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Affectataire de l'édifice

Affecté au clergé

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2016

Date de rédaction de la notice

2016

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cadot Fabien

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47