Église paroissiale
Saint-Eutrope ; Saint-Sernin de Vidilhac ; Saint-Sylvestre ; Saint-Sauveur
Église paroissiale Saint-Eutrope
Occitanie ; 81 ; Villeneuve-lès-Lavaur
Lavaur Cocagne
L'église
1825 B 400 ; 2016 ZD 35
En village
Cimetière
Milieu 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1846
Daté par source ; porte la date
Attribution par source ; signature
La paroisse de Villeneuve est présente dès le 14e siècle car elle est citée dans la bulle de délimitation du diocèse de Lavaur de 1318 (H.G.L., p. 164). L’église Saint-Eutrope est construite à partir de 1846 à l’emplacement exact d’une ancienne église, au lieu-dit de Saint-Sernin de Vidilhac, devenu au 19e siècle le coeur de la commune. Plusieurs vocables sont utilisés pour cette église : le vocable ancien de Saint-Sernin est conservé ; ceux de Saint-Sylvestre et Saint-Sauveur apparaissent dans les archives mais sans justifications (A.D. Tarn : 2 O 318/1) ; enfin, le vocable de Saint-Eutrope est fréquemment utilisé aujourd’hui à cause du culte très présent au 20e siècle de ce saint dans le village (d’après les habitants). L’ancienne église est démolie progressivement au rythme des différentes campagnes de reconstruction. Les travaux peuvent être retracés grâce aux archives communales du 19e siècle (A.D. Tarn : 2 O 318/1). Le choeur est agrandi et une sacristie est édifiée entre 1846 et 1848 par le maître-maçon Jean-Paul Pradines sous la direction de l’architecte Débar. Le clocher est également élevé en 1846 mais par le maçon Antoine Lapeyre d’après le devis de Dauquet. La nef et les bas-côtés font l’objet d’une seconde campagne de travaux exécutée entre 1857 et 1863 par l’entrepreneur Etienne Alary sous la direction de l’architecte Charles Couzy. Les archives mentionnent également des travaux de reconstruction du choeur en 1861 par l’entrepreneur Auguste Cristol mais sans donner l’ampleur des tâches exécutées. Les trois baies du choeur ne sont percées qu’en 1880. Elles sont munies de vitraux réalisés en 1880 par le Gaillacois Henri Fauré. Les vitraux des collatéraux sont différents et non signés, ils sont probablement peints lors de la reconstruction de la nef. Enfin, les peintures des voûtes seraient réalisées entre 1889 et 1904 par l’abbé Ricardou (Objets d’art sacrés, p. 24).
Calcaire ; moellon ; petit appareil ; brique creuse
Tuile creuse
Plan allongé
3 vaisseaux
Voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; croupe polygonale
Orientée, l’église se présente sur un plan allongé composé d’une nef à trois vaisseaux et d’un chevet à cinq pans. La nef est surmontée par un clocher-mur à pignon, ajouré de trois baies campanaires. Hormis le clocher, l'église n'est pas enduite. Les murs sont construits en moellons de pierre calcaire, l'appareil est assisé et irrégulier par endroit. La brique est utilisée pour le clocher, les ouvertures, les chaînes d'angle et de manière éparse dans la maçonnerie (calage, reprises). Le vaisseau central de la nef est divisée en trois travées par des arcs doubleaux en plein cintre. Les deux collatéraux, également de trois travées, sont plus bas et forment ainsi des bas-côtés. Ils sont ouverts sur le vaisseau central par des arcs en plein cintre. Une sacristie est placée de chaque côté du choeur. Des chaînes d’angle sont encore visibles entre les bas-côtés et les deux sacristies ce qui indique différentes phases de construction. En effet, la sacristie nord est édifiée après la nef tandis que la sacristie sud est antérieure à la nef, selon les archives. Cette dernière devait être appuyée à l’ancienne nef de l’église. Excepté les sacristies, l’église est voûtée en arêtes et est entièrement peinte.
Clocher-mur
Propriété de la commune
Affecté au clergé
2016
(c) Communauté de communes Tarn-Agout ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2016
Cadot Fabien
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47