Église paroissiale
Saint-Jean-Baptiste
De Villenouvelle
Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste de Villenouvelle
Occitanie ; 82 ; Montauban ; place Saint Jean Villenouvelle
Montauban centre
Montauban 6
Saint Jean Villenouvelle (place)
1830 T 1500 ; 2000 AK 264
En ville
3e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
1683 ; 1875
Datation par source
Attribution par source
Colbert Jean-Baptiste évêque (commanditaire) ; Legain Théodore évêque (commanditaire)
La fondation de l'église date du 17e siècle. Construite dans le quartier de Villenouvelle entre 1684 et 1687, l'église dédiée à saint Jean-Baptiste est un édifice modeste construit à la hâte qui reste longtemps une simple annexe de l'église paroissiale Saint-Jacques. Désaffectée pendant les troubles révolutionnaires, l'église est fermée en mars 1794, transformée en atelier de salpêtre puis en magasin à fourrages. C'est probablement à cette époque que disparaissent les deux retables récupérés dans le couvent des Capucins quelques années auparavant. Le 2 mai 1875, Monseigneur Théodore Legain, évêque de Montauban pose la première pierre du nouvel édifice dessiné par l'architecte diocésain Gardelle qui reprend les plans de l'abbé Pouget. Cette église constitue l'un des deux principaux chantiers religieux du moment à Montauban avec l'église Saint-Orens de Villebourbon. L'église reste aujourd'hui encore inachevée puisque les deux clochers qui venaient flanquer la façade n'ont jamais été construits.
Pierre ; pierre ; brique et pierre en damier
Tuile creuse
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Toit à longs pans
L'église se compose d'une abside à sept pans précédée d'une travée de choeur plus large, d'un transept saillant couvert d'ogives d'une nef comptant 5 travées flanquée par des collatéraux très étroits et couverts d'ogives avec des nervures très dessinées. Deux chapelles orientées prolongent les collatéraux de part et d'autre de la travée de choeur. A l'extérieur, les contreforts de pierre servent d'appui à de puissants arcs-boutants de pierre tandis que les murs sont constitués de briques rouges ou jaunes. Leur agencement dessine un décor sur le parement. L'édifice compte 30 verrières dont la moitié est historiée.
Sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
Sainte Cécile ; sainte Philomène ; saint Jacques le Majeur ; saint Jean ; Vierge ; sainte Thérèse ; saint Joseph ; saint Charles Borromée ; saint Jean-Baptiste
Les chapiteaux qui surmontent les grandes arcades portent un décor végétal au milieu duquel apparaissent des figures humaines ou monstrueuses. L'essentiel des vitraux de la nef porte un décor de grisailles avec des médaillons présentant des saints. Les vitraux du choeur sont historiés et présentent des scènes de la vie de saint Jean-Baptiste. Les verrières du transept présentent la Vierge à l'enfant entourée de saint Jaques le majeur et de saint Jean et le sacré coeur de Jésus entouré de sainte Thérèse et de sainte Marie Alacore. Un vitrail du collatéral nord fait office de monument aux morts de la première guerre mondiale. Un ensemble de sculptures en plâtre réalisées au cours du 19e siècle ornent les collatéraux de l'église.
L = 6500 ; la = 2500
IM82100068 ; IM82100103 ; IM82100104 ; IM82100106 ; IM82100107 ; IM82100128 ; IM82100158 ; IM82100159 ; IM82100722 ; IM82100723 ; IM82100724 ; IM82100725 ; IM82100726 ; IM82100727 ; IM82100728 ; IM82100729 ; IM82100731
À signaler
Cet édifice constitue l'un des deux principaux exemple de l'architecture néo-gothique à Montauban
Propriété de la commune
Ouvert au public
2003
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Montauban
2008
Chabbert Roland
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47