Cathédrale
Notre-Dame-de-l'Assomption
Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption
Occitanie ; 82 ; Montauban ; place Roosevelt
Montauban centre
Montauban 6
Roosevelt (place)
1830 V 1012 ; 2005 BO 78
En ville
4e quart 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
1692 ; 1739
Daté par source
Attribué par source
Monseigneur de Colbert (commanditaire)
Le diocèse de Montauban ne fut créé qu'en 1317 par le pape Jean XXII. Il eut dès lors pour cathédrale l'église abbatiale de Montauriol. Erigée en cathédrale, transformée et embellie, l'église romane est détruite en 1561 par les protestants lors des guerres de religion. La cathédrale actuelle remplace donc l'ancienne cathédrale du Moustier. Monseigneur de Bertier, évêque de 1652 à 1674 avait envisagé la construction de cet édifice mais c'est son successeur, Monseigneur de Colbert qui obtint le secours du roi Louis XIV pour l'érection de cette cathédrale. Le terrain fut acheté en 1691 par Monseigneur de Nesmond, dans la partie la plus haute de la ville afin de marquer symboliquement la reconquête catholique de la ville et le triomphe de la foi du Roi Soleil. La première brique fut posée le 10 avril 1692. Les plans de l'édifice furent conçus par François d'Orbay. Le chantier fut sans doute suivi par Jules-Hardouin Mansart entre 1697 et 1708 avant d'être achevé par Robert de Cotte. Ainsi l'édifice originellement prévu a t'il connu plusieurs transformations (le clocher originellement prévu avant la croisée du transept disparaît au profit des clochers latéraux actuels positionnés sur la façade). La cathédrale est inaugurée le 1er novembre 1739. A l'époque révolutionnaire, la cathédrale permit de célébrer le culte de la Raison (1793). Elle fut rendue au culte par le Concordat de 1801.
Pierre ; brique
Tuile creuse ; métal en couverture
Plan en croix grecque
3 vaisseaux
Coupole sur pendentifs ; voûte d'arêtes
Toit à deux pans
Escalier dans-oeuvre ; escalier en vis avec jour ; en maçonnerie
La cathédrale est construite en pierre et en briques. Longue de 87 mètres, elle présente un plan en croix grecque, à bras très courts (40 m. pour le transept). La voûte d'arrêtes culmine à 25 m. au dessus du sol, soutenue par 20 piliers en pierre de taille. La nef et le choeur comptent 4 travées flanquées de chapelles. On accède à l'édifice par un large perron comptant 10 marches monumentales ouvrant sur la place. La façade principale présente au rez-de-chaussée de pilastres et de colonnes doriques soutenant une corniche saillante ornée de métopes et de triglyphes au dessus de laquelle s'élève une série de pilastres d'ordre ionique précédée des sculptures des quatre évangélistes (les originaux de Marc Arcis ont été installés à l'intérieur de l'édifice). Au dessus de l'entablement, un fronton triangulaire timbré des armes de France supporte les allégories de la Religion et de l'Espérance couchées sur les rampants de la corniche. De part et d'autre de l'édicule central, les clochers de la cathédrale reprennent le même décor de pilastres ioniques. L'élévation interieure de la cathédrale est identique (pilastres ioniques et frise à métopes et triglyphes). Chaque contrefort de l'édifice est surmonté d'un pot-à-feu de pierre. Le chevet de l'église est plat car il correspond à l'emplacement des anciens remparts de la ville.
Sculpture
Justice ; force ; prudence ; tempérance ; évangéliste ; les Pères de l'Eglise
L = 87000 ; la = 40000
Bon état
1906/08/09 : classé MH
IM82100113
Site ; secteur sauvegardé
À signaler
Edifice remarquable parmi les nombreuses églises classiques élevées en France.
Propriété de l'Etat
2005
(c) Inventaire général Région Occitanie ; (c) Ville de Montauban
2008
Chabbert Roland
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47