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Plateforme ouverte du patrimoine

Palais épiscopal, puis hôtel de ville, actuel Musée Ingres

Désignation

Dénomination de l'édifice

Palais ; hôtel de ville

Appellation d'usage

Musée Ingres

Destination actuelle de l'édifice

Musée

Titre courant

Palais épiscopal, puis hôtel de ville, actuel Musée Ingres

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 17 rue de l'Hôtel de Ville

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban centre

Canton

Montauban 6

Adresse de l'édifice

Hôtel de Ville (rue de l') 19

Références cadastrales

1827 V 1827 ; 2016 BO158

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

12e siècle ; 14e siècle ; 3e quart 17e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1667

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Bertier Pierre de (commanditaire)

Description historique

Souhaité par le comte de Toulouse dès la fondation de ville (1144), le château bas sera démantelé en 1229. Sur ces ruines, après le traité de Brétigny (1362), Jean Chandos, lieutenant du Prince Noir entrerpend la reconstruction des salles basses de la forteresse. Chassé de Montauban dès 1369, il laisse la construction en l'état pendant les siècles qui suivent. La tradition veut que dès lors l'espace près du pont soit ossupé par des bandits, des voleurs et des filles de joie. Au lendemain des guerres de religion, la reconquête catholique étant à son apogée à Montauban, l'évêque Pierre de Bertier et l'intendant Pellot décident d'établir le nouveau palais épiscopal sur l'emplacement des ruines médiévales. Le chantier est confié à l'architecte Bernard Campmartin "maître des oeuvres et réparations royales en la Sénéchaussée de Toulouse". Il dure jusqu'en 1667 époque à laquelle s'installe l'évêque. La suppression du diocèse de Montauban en 1790 est une excellente occasion pour la municipalité d'acquérir à peu de frais le palais épiscopal (81.450 Francs). Toutefois, elle ne versa qu'un peu plus du quart de la somme (24.100 Francs) ; Napoléon 1er fut contraint de lui offrir le reste. Devenu Hôtel de Ville, ce bâtiment abrite dès 1843 un musée grâce au baron Joseph Vialètes de Mortarieu, ancien maire de Montauban, fit don de 68 tableaux, point de départ des collections actuelles. En 1851, Jean Auguste Dominique Ingres y ajouta 56 toiles, 24 vases antiques et divers ouvrages auxquels s'ajoutèrent d'importants legs de l'artiste après 1867, date de sa mort.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; pierre

Matériaux de la couverture

Tuile plate

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à un pan ; toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours avec jour ; cage ouverte ; sur voûte

Commentaire descriptif de l'édifice

L'immeuble s'organise autour d'une cour centrale. Le corps de logis principal est flanqué de deux tourelles couronnées d'un comble aigu. Les ailes latérales en retour ferment la cour du côté de la ville tandis que le corps de logis principal s'oriente vers le Tarn. Les salles médiévales sont en sous-sol. La salle d'armes dite du Prince Noir se compose d'une seule nef longue de 24 m, large de 9 m et haute de 7,50 m. Elle prend place au dessus d'une seconde salle dont les dimensions sont voisines mais en partie comblée par les sédiments de la rivière. Quelques marches permettent d'accéder à une seconde salle médiévale ouvrant sur le pont vieux de Montauban. Au dessus des salles médiévales se trouvent des salles voûtées d'ogives construites à l'époque de Pierre de Bertier. Ces salles voûtées faisaient office de communs. On y trouve encore la cuisine avec le four à pain. Au rez-de-chaussée, les pièces sont organisées en enfilade. Elles permettent d'accéder au petit salon surnommé salon rouge que le maire de Montauban Jean Saint-Geniès fit décorer de stucs par Ingres père. A l'opposé, localisé à l'angle de l'aile droite, un impressionnant escalier monumental en pierre permet de desservir les étages. Posé sur une élégante voute d'arête à nervures, il alterne rampes droites et repos. Le garde-corps est composé de balustres assez robustes. Il donne accès à la chapelle est aux anciens appartements privés de l'évêque. Plusieurs cheminées gardent le souvenir des aménagements anciens du palais transformé en musée.

Technique du décor des immeubles par nature

Décor stuqué ; menuiserie

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1910/03/11 : classé MH

Référence aux objets conservés

IM82002520 ; IM82100047 ; IM82100049 ; IM82100053 ; IM82100054

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2008

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Chabbert Roland

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue de la maison commune de Montauban, ci-devant palais épiscopal
Vue de la maison commune de Montauban, ci-devant palais épiscopal
(c) Bibliothèque Nationale
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