Hôtel
De négociant ; d'industriel
Lacoste-Rigail ; Bergis-Garrisson
Immeuble à logements
Hôtel de négociant et d'industriel, dit de Lacoste-Rigail puis de Bergis-Garrisson
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 24 rue du Général-Sarrail
Montauban périphérie
Villebourbon (faubourg de)
Général-Sarrail (rue du) 24
1827 Y 705 et 706 ; 2008 BY 352
En ville
Écurie ; remise ; atelier de fabrication ; cour ; portail ; escalier
1er quart 19e siècle
Hôtel particulier construit au début du 19e siècle pour Bernard Lacoste-Rigail, frère du peintre Jean-Jacques Rigail (1782-1853), suite à la vente de l'hôtel n° 32 de la même rue. Selon le cadastre napoléonien, le corps de bâtiment côté quai n'existait pas en 1827, il n'y avait qu'une vaste terrasse aménagée sur les salles voûtées du rez-de-chaussée. Selon Robert de Mentque, l'immeuble appartient en 1944 aux descendants directs des Lacoste-Rigail : Louis Bergis, industriel à Paris, fils du docteur Emmanuel Bergis. Au cours du 20e siècle, l'immeuble est divisé et vendu en plusieurs appartements.
Brique ; enduit partiel
Tuile creuse
Plan régulier
Sous-sol ; étage de soubassement ; 3 étages carrés
Voûte d'arêtes ; voûte en berceau
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
L'immeuble reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade sur la rue du général Sarrail et donne de l'autre côté sur le quai. Il se compose de quatre corps de bâtiment encadrant une cour. Côté rue, la façade est en brique apparente. Le rez-de-chausée se compose de cinq arcades en plein-cintre à archivoltes. Le mur de brique est retaillé imitant ainsi le bossage en tables. Au premier étage, un long balcon parcourt toute la largeur de la façade, les cinq portes-fenêtres en plein-cintre sont séparées par des pilastres doriques soutenant un cordon de moulures. Une épaisse corniche marque le passage au second étage. Les fenêtres sont rectangulaires, leurs encadrements sont moulurés. Les angles de ces encadrements sont constitués de petits éléments en pierre blanche. Les petites baies rectangulaires du dernier étage sont soulignées par des corniches soutenues par des consoles. La façade est couronnée par une corniche à modillons en forme de volute. Dans la cour les murs sont enduits excepté les encadrements de fenêtres. En rez-de-cour sur la gauche sont percées de grandes arcades pouvant correspondre aux entrées des écuries. L'hôtel possède deux escaliers, un escalier de service en bois et un second escalier d'apparat dont le premier palier est recouvert de tomettes peintes, imitant l'aspect du marbre. Côté quai, la façade est également enduite et se présente sur cinq niveaux à cause du dénivelé. En rez-de-chaussée se trouve un grand espace voûté d'arêtes et en berceau servant aujourd'hui à la fois de caves et de garages. Cet espace est plus ancien que l'hôtel. Les ouvertures des trois premiers étages, dont la plupart ont été agrandies, sont agrémentés de balcons et balconnets. Des cordons de moulures en brique apparente divisent la façade.
Fonderie
Ornement à forme géométrique ; lion ; fleur ; acanthe ; monogramme ; gland
Ornements géométriques sur les gardes-corps en fonte des balcons et balconnets. Dans la cour, gardes-corps des fenêtres ornés de feuilles d'acanthe et de paniers fleuris ou de têtes de lion mordant un bâton. Petit décor de glands sur la rampe de l'escalier d'apparat.
Secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
Propriété privée
Fermé au public
2008
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47