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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de négociant et d'industriel dit hôtel Mariette-Auriol puis Bouët-Sarrail

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Genre du destinataire

De négociant ; d'industriel

Appellation d'usage

Mariette-Auriol ; Bouët-Sarrail

Titre courant

Hôtel de négociant et d'industriel dit hôtel Mariette-Auriol puis Bouët-Sarrail

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 26 rue du Général-Sarrail

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban périphérie

Lieu-dit

Villebourbon (faubourg de)

Adresse de l'édifice

Général-Sarrail (rue du) 26

Références cadastrales

1827 Y 704 ; 2008 BY 351

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cour ; communs ; escalier ; portail

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1734

Commentaires concernant la datation

Datation par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Léo Hamon (personnage célèbre)

Description historique

En 1734, la maison élevée à cet endroit consiste en cave, magasin, chambre en deux appartements et galetas avec d'autres édifices. En 1740, l'industriel et commerçant de gros Mariette devient propriétaire de l'édifice. Durant le 18e siècle, une teinturerie (162 cannes) est installée en rez-de-chaussée côté Tarn. Sous le passage menant à la cour se trouvent un escalier et un péristyle ionique de la même époque. Au cours de l'année 1942, L'homme politique Léon Hamon (1908-1993) responsable régional du mouvement Combat et membre du comité parision de la Libération demeura dans cet édifice. L'appartement qu'il habitait avec sa femme Suzanne fut le lieu de rencontre de nombreux résistants.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier intérieur : escalier tournant, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'immeuble reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. Il est élevé sur une grande parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade sur la rue du général Sarrail et donne de l'autre côté sur le quai. Le bâtiment est construit sur un plan carré avec au centre une cour intérieure. Côté rue, la façade est enduite, elle est divisée en trois niveaux. Le rez-de-chaussée comprend deux grandes ouvertures en anse-de-panier, l'une correspond à l'entrée d'un restaurant, l'autre est une grande porte cochère. Les deux étages sont percés de sept fenêtres à arc segmentaire. Celles du premier étage sont agrémentées d'un garde-corps de fer forgé. Un cordon mouluré en brique sépare chaque niveau. Les encadrements des ouvertures sont aussi en brique. Dans le passage menant à la cour se trouve l'escalier, il est précédé d'un péristyle à colonnes ioniques. Les façades sur cour sont également enduites excepté les encadrements des ouvertures. Côté quai, en rez-de-chaussée se trouvent des salles voûtées d'arêtes. Le rez-de-chaussée forme un haut socle éclairé par quatre fenêtres. Les trois étages supérieurs sont percés de six baies à arc segmentaire. Au premier étage, un long balcon est soutenu par six consoles massives, un autre balcon parcourt le second étage. La façade est en brique. Une partie du rez-de-chaussée et les faces latérales des consoles sont enduites. On remarque également un jeu d'enduit en quadrillage au niveau des second et dernier étages. A l'extrême gauche, une partie du bâtiment est en avant-corps, il est entièrement enduit et il est percé de minuscules fenêtres.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; décor stuqué

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; ornement ; ordre ionique ; monogramme ; couronne végétale ; volute ; ornement : minéral ; hybride

Description de l'iconographie

La rampe de l'escalier d'apparat est en fer forgé du 18e siècle. A l'intérieur, une cheminée du 19e siècle, présente des pilastres dont les chapiteaux sont ornés de griffons dans l'appartement du rez-de-cour. Ils soutiennent un fronton triangulaire dont l'entablement est orné d'un décor végétal. Le centre du garde-corps du balcon du premier étage est frappé des initiales de la famille Mariette-Auriol : M-A. Dans la cage d'escalier on remarque une rosace composée d'une couronne de feuilles de chêne et de feuilles d'acanthe. La rampe de l'escalier ornée d'éléments Rocaille est de style Louis XV.

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

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Façade de l'immeuble donnant sur la rue du Général-Sarrail.
Façade de l'immeuble donnant sur la rue du Général-Sarrail.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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L'hôtel Mariette vu de la rive droite.
L'hôtel Mariette vu de la rive droite.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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