POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel d'industriel dit de Pierre Duroy puis de Wallon

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Genre du destinataire

De manufacturier

Appellation d'usage

Duroy ; Wallon

Titre courant

Hôtel d'industriel dit de Pierre Duroy puis de Wallon

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 31 rue du Général-Sarrail

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban périphérie

Lieu-dit

Villebourbon (faubourg de)

Adresse de l'édifice

Général-Sarrail (rue du) 31

Références cadastrales

1827 Y 586 et 587 ; 2008 BY 203

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Jardin ; cour ; communs ; portail ; escalier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1732

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Ernest Wallon (personnage célèbre)

Description historique

D'après Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit à partir de 1732 sur une parcelle de terre qui appartenait aux Augustins dont le couvent était installé dans Villebourbon. En 1732, la maison comprend déjà une cave, quatre salles basses, un cabinet, une écurie, une cour, des chambres au-dessus des salles basses, un galetas et une galerie. En 1733, un certain Pierre Duroy et sa famille, possesseurs d'une teinturerie à Villebourbon deviennent propriétaires de la maison pour 7000 livres. A la mort de Pierre Duroy, c'est son fils du même nom qui hérite de la maison tandis que le second fils Henri hérite de l'hôtel n°36 de la même rue. Le 25 juillet 1782, Louis Garrisson achète l'hôtel et le transmet à l'un de ses fils. Les baies du rez-de-chaussée à l'exception du portail furent vraisemblablement percées au siècle suivant. Au 19e siècle, l'hôtel appartient à monsieur et madame Wallon parents d'Ernest Wallon (1851-1921) professeur de droit et dirigeant sportif. Il est probable que les baies du rez-de-chaussée à l'exception du portail furent percées à cette époque. Côté jardin, la façade a également été remaniée au cours du 19e siècle. Le couloir derrière la porte cochère a été recloisonné, il est probable qu'un large passage permettait de rejoindre la cour. De nombreux balcons on été ajoutés ainsi qu'un petit avant-corps (sanitaires). Le plan cadastral de 1827 permet de constater que l'édifice possédait une aile au sud celle-ci ne fait plus partie de la propriété actuellement. A la suite d'une campagne de réalignement lancée vers 1889 par la ville, la famille Wallon est contrainte de reprendre sa façade sur la rue des Augustins.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

L'hôtel est situé face à l'alignement des hôtels de front de Tarn et donne derrière sur la rue des Augustins. Côté rue, la façade est recouverte d'un enduit. Les encadrements des fenêtres sont badigeonnées (sauf en rez-de-chaussée), si bien qu'on ne remarque pas tout de suite les travées verticales formées par la superposition des baies des deux étages. Des cordons moulurés soulignent chaque niveau. Le rez-de-chaussée alterne portes et fenêtres. Le centre de la composition est marquée par une large porte cochère surmontée d'un imposte en fer forgé orné d'un motif d'épingles à cheveux et frappé du monogramme du propriétaire D-R (Duroy). La lettre R est présente deux fois, l'une est inversée comme pour représentée le reflet de l'autre. Le premier étage et le deuxième étage sont percés de sept fenêtres. Au premier, la baie centrale est une porte-fenêtre, elle est agrémentée d'un balcon de fer forgé en forme d'arbalète, de style Louis XV, faisant office de marquise. Les garde-corps sont aussi en fer forgé ouvragés. Toutes les baies de ce niveau sont ornées de guirlandes. Les sept autres fenêtres du deuxième étages sont de différentes hauteurs. On remarque qu'elles ont été raccourcies, en particulier sur les deux de l'extrémité droite. Le sommet de la façade est couronnée d'une large corniche moulurée. Derrière la porte cochère se déploie un couloir. Au fond, une grande porte vitrée du 19e siècle permet de regagner la cage d'escalier, une autre permet de regagner un petit couloir rejoignant le jardin. Derrière le corps de logis se déploient le jardin et une petite cour séparés l'un et l'autre par une clôture et un portail. Le corps de bâtiment nord correspond aux communs (anciennes écuries et remises), l'étage était destiné à l'habitation des domestiques. Le corps de bâtiment sud ne fait plus partie de la propriété, on remarque la présence d'une balustrade en terre cuite vestige d'une ancienne terrasse. Un mur de clôture à l'ouest sépare le jardin de la rue des Augustins.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; sculpture ; menuiserie ; décor stuqué ; fonderie

Indexation iconographique normalisée

Fleur ; tournesol ; feuillage ; acanthe ; monogramme ; coquille ; ornement à forme animale

Description de l'iconographie

Décor d'épingles à cheveux sur l'imposte. Le centre est frappé du monogramme de la famille Duroy. Sur la façade sur rue, les fenêtres sont ornées de guirlandes en terre cuite composées de fleurs, feuillage et d'éléments de style rocaille en terre cuite. A l'intérieur, l'étage noble se compose d'une suite de salons. Deux des salons sont ornés d'un décor de gypseries de style Louis XV (rocaille, fleurs et moulures), les cheminées sont également ornées d'éléments de ce style. Le salon situé le plus au nord est revêtu d'un parquet Versailles en noyer.

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé ; site inscrit

Intérêt de l'édifice

Maison natale

Observations concernant la protection de l'édifice

Maison natale d'Ernest Wallon, professeur de droit et dirigeant sportif. Très bel exemple de garde-corps en fer forgé de style Louis XV au premier étage.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

1/2
Elévation sur rue.
Elévation sur rue.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
Voir la notice image
Balcon en arbalète au garde-corps de fer forgé de style Louis XV.
Balcon en arbalète au garde-corps de fer forgé de style Louis XV.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
Voir la notice image