Hôtel
D'industriel ; de négociant
Duroy ; de Pelleport ; Bergis-Garrisson
Hôtel de négociant et d'industriel dit hôtel Duroy puis hôtel Bergis-Garrisson puis hôtel de Pelleport
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 36 rue du Général-Sarrail
Montauban périphérie
Villebourbon (faubourg de)
Général-Sarrail (rue du) 36
1827 Y 699 ; 2009 BY 347
En ville
Atelier de fabrication
3e quart 17e siècle
Datation par travaux historiques
D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'hôtel est construit autour de 1660 par Pierre Vialettes. En 1746, la propriété comporte une maison de 63 cannes et 20 cannes sur le quai. Côté quai, on remarque que la façade a été modifiée pour s'aligner avec les hôtels voisins. Cette modification a probablement lieu au cours du 19e siècle (après 1827) car elle n'est pas encore indiquée sur le cadastre napoléonien. Une avancée en rez-de-chaussée percée d'arcades est alors créée et permet la création d'une loggia et d'une terrasse aux étages supérieurs. La toiture présente aussi des modifications.
Brique ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
Toit à longs pans
L'hôtel de Pelleport est construit entre l'hôtel de Solinhac et l'hôtel d'Aignan. Il reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. La composition de la façade sur rue est irrégulière. Le rez-de-chaussée est percée de cinq ouvertures rectangulaires et surbaissées : des baies géminées rectangulaires, une porte d'entrée et deux fenêtres légèrement cintrées. La porte d'entrée est encadrée de deux pilastres et est couronnée d'une large corniche. L'imposte est en fer forgé du 18e siècle, elle présente en son centre, un vide où se trouvait probablement le chiffre du propriétaire. De part et d'autre sont placés des chasse-roues. Des cordons moulurés marquent les niveaux de la façade et passent le long des appuis saillants de fenêtres. Les premier et second étages sont percés de cinq fenêtre surbaissées, les fenêtres des extremités sont plus étroites. L'étage attique comporte trois fenêtres carrées et une minuscule baie rectangulaire qui accentuent la dissymétrie de la façade. La façade est recouverte d'un enduit vétuste, les encadrements des ouvertures sont en brique apparente. Cet hôtel a la particularité de ne pas avoir de cour intérieure. Côté quai, le rez-de-chaussée présente trois arcades en surbaissées alternées de pilastres, deux sont aujourd'hui des entrées de garages, la troisième une porte piétonne. Au niveau supérieur se déploie une loggia dans laquelle se place une petite véranda. Le garde-corps est en partie maçonné puis en fer-forgé. Le motif alterne des barreaux droits et torsadés. Au-dessus, soutenue par deux colonnettes métalliques, s'étend une terrasse. Le troisième niveau est percés de quatre fenêtres retangulaires. A ce même niveau, on remarque les traces de baies plus anciennes qui ont été murées. Le toit présente deux décrochements. L'imposte de la porte d'entrée est en fer forgé et de style Louis XV. Le centre devait être frappé d'un monogramme depuis disparu. Les garde-corps côté quai sont en fonte.
Ferronnerie ; fonderie
Secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
Propriété privée
Fermé au public
2008
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47