POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de négociant et industriel dit Bergis-Lacaze ou ancienne teinturerie Bergis puis presbytère de Saint-Orens

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Genre du destinataire

De négociant ; d'industriel

Appellation d'usage

Bergis-Lacaze

Titre courant

Hôtel de négociant et industriel dit Bergis-Lacaze ou ancienne teinturerie Bergis puis presbytère de Saint-Orens

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 20 rue du Général-Sarrail

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban périphérie

Lieu-dit

Villebourbon (faubourg de)

Adresse de l'édifice

Général-Sarrail (rue du) 20

Références cadastrales

1827 Y 710, 709 ; 2009 BY 354

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; atelier de fabrication ; portail ; escalier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 17e siècle 18e siècle (?) ; 18e siècle

Description historique

Cet hôtel est le résultat de la réunion de deux édifices en 1750 : celle de Marc Coffigal qui était une maison avec teinturerie et celle d'Urbain Bergis marchand teinturier. Cependant, la façade est encore dans le goût du 17e siècle. Au 20e siècle, l'hôtel servait de presbytère à la paroisse de Saint-Orens. Les ouvertures en rez-de-chaussée sont modernisées pour y abriter des commerces.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; entresol ; 3 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte en berceau ; voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

L'immeuble reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade sur la rue du général Sarrail et donne de l'autre côté sur le quai. Il se compose de quatre corps de bâtiment encadrant une cour. La façade, côté rue du général Sarrail comporte quatre niveaux d'élévation. Le rez-de-chaussée est percé de trois ouvertures. Au centre, s'ouvre la porte cochère encadrée par des pilastres doriques à bossages. Une corniche couronne l'ensemble. Les deux autres ouvertures correspondent à des commerces. Les premiers et deuxièmes étages sont percés cinq baies surbaissées couronnées par des petites corniches. Les appuis des fenêtres du premier étage sont en pierre tandis que ceux du deuxième L'étage attique ne possède que quatre petites fenêtres surbaissées. La façade est enduite, mais un jeu de moulurations forme un quadrillage. Un ou deux cordons séparent chaque niveau de l'élévation, passent sur les corniches des fenêtres ou sur leurs appuis et marquent ainsi l'horizontalité de la façade. La verticalité de celle-ci est également accentuée par la prolongation des encadrements des fenêtres par d'autres cordons. Les aplombs des baies du deuxième étage sont ornés de tables ovales en brique apparentes. Un long passage voûté en berceau permet de rejoindre la cour de l'hôtel. Tout le long de ce passage, un soubassement en béton imite le bossage en table. La cour est carrée, fermée par deux ailes en retour et le bâtiment du fond. Deux escaliers desservent les étages. L'escalier principal est à balustres de bois, il est à droite du passage voûté. L'escalier de service, plus étroit dessert la terrasse aménagée au dessus du corps de logis en fond de cour. Chaque niveau du corps fermant sur la rue est percé de deux grandes fenêtres rectangulaires par niveau, seules les fenêtres des combles sont surbaissées et petites. Sur les ailes s'ouvrent également deux fenêtres par niveau. Les niveaux sont soulignés par des cordons, la corniche sommitale comporte un rang de denticules. Côté quai, la façade est plus basse que le corps sur rue, elle est maintenue par un contrefort. Le rez-de-chaussée présentait trois ouvertures. Une a été conservée, l'autre agrandie pour être transformer en sortie de garage, la troisième (la plus à droite) a été murée. A l'interieur se trouvent des salles voûtées. Ce rez-de-chaussée possède un entresol percé de trois fenêtres surbaissées munies de barreaux. A l'étage (qui correspond au rez-de-chaussée en fond de cour) s'ouvrent quatre fenêtres également surbaissées. Au-dessus s'étend une terrasse. De petits murets et des grilles en fonte forment le garde-corps. Les murs des ailes sont percés d'une seule fenêtre surbaissée par niveau. L'édifice s'étend également au-dessus de la ruelle liant le quai à la rue, on y remarque la présence d'une petite échauguette percée d'une ouverture en losange.

Technique du décor des immeubles par nature

Fonderie

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Façade vue de la rue du Général-Sarrail.
Façade vue de la rue du Général-Sarrail.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
Voir la notice image