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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de négociant dit Vialètes puis Vialètes d'Aignan puis Dagrand

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Genre du destinataire

De négociant ; de manufacturier

Appellation d'usage

Aignan (d') ; Dagrand

Titre courant

Hôtel de négociant dit Vialètes puis Vialètes d'Aignan puis Dagrand

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 34 rue du Général-Sarrail

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban périphérie

Lieu-dit

Villebourbon (faubourg de)

Adresse de l'édifice

Général-Sarrail (rue du) 34

Références cadastrales

1827 Y 700 ; 2009 BY 348

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; portail ; escalier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 17e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1630

Commentaires concernant la datation

Daté par tradition orale

Description historique

Comme les hôtels de Solinhac et de Pelleport, l'hôtel Vialettes (ou Vialètes) serait construit à la demande d'Etienne Vialettes, un riche marchand, sur les ruines de l'ancienne église de Saint-Orens et son cimetière. En 1631, l'hôtel de Vialettes et celui de Solinhac sont déjà construits. En 1753, la famille Vialettes d'Aignan fondent dans cet hôtel la Manufacture de Cadis. De nos jours la cour n'existe plus. Elle reposait sur les anciens ateliers voûtés. Le bâtiment qui devait alors former un plan en U est devenu un plan rectangulaire. Le cadastre napoléonien (1827) mentionne la présence d'un parterre, la façade était donc en retrait par rapport à la façade actuelle. Mais après les travaux d'alignement du quai au cours du 19e siècle, la façade est profondément modifiée. Une loggia et des terrasses sont alors crées. Deux arcades de l'aile Nord sont alors murées car elles devenaient vraisemblablement un vis-à-vis génant vers la terrasse de l'hôtel voisin.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble ; comble à surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; terrasse

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'immeuble reprend la disposition habituelle des édifices construits le long du quai de Villebourbon. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade sur la rue du général Sarrail et donne de l'autre côté sur le quai. Côté rue, la façade s'élève sur trois niveaux. Elle est enduite à l'exception des encadrements des ouvertures et des jeux de mouluration. Au rez-de-chaussée s'ouvre une large porte cochère et cinq petites fenêtres rectangulaires. Un cordon sépare le rez-de-chaussée du premier étage et passe au niveau de la corniche sommant la porte cochère. L'étage est éclairé par sept fenêtres surmontées de frontons alternativement triangulaires et semi-circulaires. Les fenêtres des deux extrémités de la façade sont plus étroites. Un cordon longe la façade au niveau des appuies des fenêtres. Le premier et le deuxième étage sont également séparés par un cordon. Le deuxième étage est percé lui aussi de sept fenêtres rectangulaire. La corniche sommitale est ornée d'un rang de denticules. Des tables de brique en légère saillie marque les travées de la façade. Elles forment des bandeaux verticaux non interrompus sur la façade enduite. On note l'absence de cour intérieure dans cet édifice. Côté quai, la vue d'ensemble permet de constater que l'édifice se composait de deux ailes en retour (au Sud et au Nord). Entre ces deux constructions se trouvait vraisemblablement la cour d'origine aujourd'hui une véranda sur deux niveaux a comblé l'espace. Le rez-de-chaussée est percé de deux grandes ouvertures faisant office de sortie de garage et de trois petites fenêtres alongées et cintrées. Au-dessus et sur toute l'horizontalité de la façade se développe une loggia soutenue par des colonnettes. Sur le niveau supérieur s'étend une longue terrasse. Au niveau du troisième étage, deux autres terrasses occupent les toits de la véranda et de l'aile Nord. Les combles sont visibles côté quai car percés par des occuli. L'aile Sud possède des combles à surcroit percés d'une lucarne.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie ; fonderie ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Fronton ; balustre ; colonne ; ornement à forme géométrique

Description de l'iconographie

Frontons triangulaires et semi-circulaires au premier étage. Sous l'appui des fenêtres sont placés des tables moulurées en brique apparente. Des denticules ornent la corniche sommitale.

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique

Eléments remarquables dans l'édifice

Cheminée ; escalier ; atelier de fabrication

Observations concernant la protection de l'édifice

Hôtel intéressant car lieu de naissance de la manufacture du cadis. Très beaux appartements décorés de gypseries de la seconde moitié du 18e siècle.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Façade vue de la rue du Général-Sarrail.
Façade vue de la rue du Général-Sarrail.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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