Hôtel
Lescure ; de Gironde
Hôtel Lescure puis de Gironde
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 16 rue Léon de Maleville
Montauban centre
Mandoune
Léon de Maleville (rue) 16
1827 T 1160 ; 2009 BN 8
En ville
Cour ; escalier ; portail ; jardin d'agrément
17e siècle ; 19e siècle
12e siècle (?)
D'après les recherches généalogiques de Robert de Mentque, auteur du Vieux Montauban cet hôtel particulier était la demeure de la famille de Lescure (marquisat de Lescure en Albigeois). Par le mariage d'une des descendantes, la demeure devient propriété de Louis Victor de Gironde, maire de Montauban de 1826 à 1830. La famille était également propriétaire du château de Riblaye. L'analyse architecturale permet de situer la période de construction au 17e siècle. Les hôtels particuliers de la rue Maleville sont pour la plupart construits à la suite du démantèlement des fortifications. Les terrains situés sur les limites de la cité offraient la possibilité de construire des demeures entre cour et jardin. D'importantes modifications architecturales semblent attribuables au 19e siècle notamment la construction de l'escalier. Ce dernier apparait disproportionné par rapport à la taille de la cour. De plus, il empiète sur le passage couvert relié à la rue. La visite des caves de l'édifice révèle la présence d'un mur vestige des fortifications du Moyen-Age. L'épaisseur du mur mesure environ 1m 80.
Brique
Tuile creuse
Sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente
L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une parcelle en lanière sur un terrain en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. La façade sur rue était originellement recouverte d'un enduit. En rez-de-chaussée s'ouvrent deux portails en arc segmentaire couronnées d'une corniche. Les impostes sont constituées de barreaux. Une petite fenêtre est placée entre les deux portes. Les étages supérieurs sont percés de quatre fenêtres rectangulaires également couronnées d'une corniche. Le dernier étage est éclairé par des baies plus étroites. Des cordons moulurés longent l'horizontalité de la façade et passent sous les corniches et les appuis des fenêtres soulignant ainsi les différents niveaux. La porte de gauche ouvre sur un long couloir formé d'arcades surbaissées. Sur la droite dévale un vaste escalier de pierre au départ convexe et muni d'une rampe de bois. Au fond, une série de quatre arcades en plein cintre permettent d'accèder à une cour très étroite. Les façades sur la cour ne sont pas ordonnancées, cela témoigne de nombreux bouleversements (destructions puis reconstructions). Les fenêtres sont rectangulaires, celles du premier étage du bâtiment du fond de cour sont agrémentées de garde-corps en fonte. Le corps de bâtiment sud-ouest est en surplombs. Côté Mandoune, le jardin en terrasse est maintenu par un mur de soutènement bordé d'un garde-corps constitué de tuiles creuses. Face à la Mandoune, on remarque la trace d'une ouverture cintrée murée vraisemblablement lors d'un remblaiement. Derrière une porte, à l'extrême droite du mur, un escalier permet de rejoindre le jardin depuis la rue de la Mandoune. En avant-corps sur le jardin, un mur est percé de deux grandes arcades en plein cintre derrière lequel se trouve les caves hautes de la maison. Au-dessus se développe un long balcon protégé par un garde-corps en fonte. Un second balcon bordé d'une balustrade occupe l'étage supérieur. Il est soutenu par des consoles massives aux formes galbés. On remarque qu'à ce niveau la façade est percée de deux ouvertures par étage mais elle est irrégulière. Il semble qu'il s'agisse de deux façades harmonisées en une seule. Celle de gauche est en avant-corps par rapport à l'autre.
Fonderie ; céramique
Balustre ; rinceau ; vase
La terrasse côté Mandoune est agrémentée d'une balustrade sur laquelle sont fixés quatre vases type médicis. Côté cour, les fenêtres sont protégées de garde-corps au décor de rinceaux. Au niveau inférieur, un long balcon est protégé par un garde-corps de style néo-gothique.
Hôtel sur les limites de la cité
Secteur sauvegardé ; site inscrit ; abords d'un monument historique
Propriété privée
Fermé au public
2009
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47