Hôtel
Bellerive
Hôtel de Bellerive puis hôtel de Bienassis de Caulusson puis immeuble de rapport
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 4, 2 rue Léon de Maleville
Montauban centre
Mandoune
Léon de Maleville (rue) 4, 2
1827 T 1168, 1169, 1170, 1172, 1173 ; 2009 BN 163
En ville
Cour ; communs ; jardin d'agrément ; escalier ; portail
14e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
L'édifice était la propriété de la famille de Martin de Bellerive. La famille a fourni des conseillers à la Cour des aides. L'hôtel a été construit sur des soubassements qui aurait fait partie des fortifications de Montauban, notamment de la Tour de Lizié. Il s'agirait d'anciens corps de garde. D'après Robert de Mentque, historien local, il y aurait un souterrain qui servait de prison. En 1806 un pensionnat est ouvert dans l'édifice, il est le noyau du futur petit séminaire de la ville. Le cadastre napoléonien permet de constater qu'il y avait deux édifices à l'emplacement indiquer. L'hôtel tel qu'il est dans sa forme actuelle résulte de la fusion de deux hôtels. La fusion de ces deux édifices à lieu après 1827. Sur le talus à l'angle formé par les deux édifices s'élevait une construction, vraisemblablement une terrasse, celle-ci est rapportée au crayon rouge (à demi-effacée) sur le cadastre napoléonien. Il n'en reste aujourd'hui que des ruines.
Brique ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; étage de soubassement ; 3 étages carrés ; étage de comble
Voûte d'ogives ; voûte en berceau
Élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier isolé : escalier tournant ; escalier de distribution extérieur : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue Léon de Maleville et domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. L'hôtel de Bellerive se trouve juste à la jonction de la rue Léon-de-Maleville et la rue de la Comédie. Côté rue Léon-de-Maleville, la façade est enduite. Au rez-de-chaussée s'ouvre une porte piétonne et une porte cochère. A droite, s'ouvre des fenêtres jumelées et une troisième baie plus isolée. Chaque étage est percé de quatre ouvertures rectangulaires agrémentées de garde-corps en fonte. Un cordon de moulure souligne les fenêtres du premier étage mais est interrompu au bout de la troisième fenêtre. Le mur du rez-de-chausée est en partie découvert, laissant apparaître la brique. Une corniche moulurée couronne l'ensemble de la façade. Au bout de l'impasse, prolongeant la rue Léon-de-Maleville s'élève l'autre partie de l'hôtel de Bellerive (n°2). Cette partie correspond initialement à un autre hôtel particulier. L'espace dégagé à cet endroit correspond peut-être à une ancienne cour. L'édifice forme un U. Le rez-de-chaussée du corps de logis principal s'ouvre une porte cintrée et deux petites fenêtres de part et d'autre. Les niveaux supérieurs sont percés de deux baies à l'exception de l'étage d'attique qui en possède trois. On entre dans la cour par une porte cochère (n°4) à double vantail, elle est suivie d'un long passage. Au centre, s'élève un arbre. Trois corps de bâtiment encadre la cour. Le rez-de-cour du bâtiment Nord ouvre sur trois arcades. Dans le bâtiment Nord-Ouest, côté Mandoune, s'élève en contrebas une tourelle carrée. Elle abrite un escalier permettant d'acceder à un chemin le long du mur de soutènement. En rez-de-jardin se développe un portique composé de trois arcades. Sous le portique des ouvertures permettent d'acceder aux caves-hautes composées de deux salles l'une voûtée sur une croisée d'ogives et l'autre en berceau. Au-dessus de cette dernière se trouve un minuscle espace voûté en berceau qui a pu servir de stockage. Une partie de la façace présente un avant-corps. En dessous s'ouvre une arcade qui permet d'acceder à un étroit passage voûté en berceau et de rejoindre une autre salle voûtée. Au-dessus du portique se développe une terrasse protégée par une balustrade. La terrasse est reliée au jardin par un escalier métallique en vis. Sept ouvertures donnent sur la terrasse, l'ordonnance des niveaux supérieurs est différente, alternant inégalement petites et grandes ouvertures. La partie en avant-corps est percée de quatre ouvertures par niveau. De ce côté, l'appartement du rez-de-cour dispose d'une salle voutée sur croisée d'ogive. Au dernier étage a été aménagée une loggia. Sur le toit est percée une lucarne. La face Nord du bâtiment Nord-Ouest est percée de deux ouvertures par niveau. Le bâtiment Nord, correspondant au second hôtel se compose d'un mur de soutènement qui maintient un grand jardin en terrasse bordé par une balustrade en brique. En rez-de-jardin s'ouvre trois baies. Chaque niveau supérieur est percé de cinq baies.
Céramique ; fonderie ; décor stuqué
Balustre ; fleur ; panier ; acanthe ; entrelacs ; feuille ; volute ; rosace ; pomme de pin ; raisin ; fruit ; rinceau
La porte cochère et la porte piétonne sont composées de panneaux en fonte ornées de paniers de fleurs, de feuilles d'acanthe, de volutes et rosaces. Dans le couloir de la cage d'escalier se trouve une rosace composée d'acanthe, de fruits, de perles et de rinceaux. La rampe d'escalier en fonte présente un décor de vigne et une pomme de pin.
Secteur sauvegardé
Présence d'une très belle salle voûtée du 17e siècle en rez-de-jardin.
Propriété privée
Fermé au public
2009
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47