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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel Constans puis hôtel Gardelle

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Constans ; Gardelle

Titre courant

Hôtel Constans puis hôtel Gardelle

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 8 rue de la Comédie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban centre

Lieu-dit

Mandoune

Adresse de l'édifice

Comédie (rue de la) 8

Références cadastrales

1827 T 1219 bis ; 2009 BM 11

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; escalier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

19e siècle

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Gardelle Léopold (habitant célèbre)

Description historique

Au 16e siècle, l'édifice est la propriété du pasteur Jean Constans et ses frères et soeurs. En 1576, il entre dans la famille Leclerc (famille de juriste, avocat à la Cour des aides) et y reste pendant 2 siècles. Au 18e siècle, la maison mesure environ 436 mètres carrés. Une partie est occupée par les trésoriers de France. A cette période, une ouverture avait été percées au premier étage entre cet édifice et l'hôtel Dariat voisin (n°6) qui abritait les bureaux des trésoriers. Jusqu'à la Révolution, l'hôtel est la propriété de Pierre de Nazarine, avocat à la Cour des aides puis il rentre dans une famille de négociant nommé Poursillié, déjà propriétaire de l'hôtel Dariat. Plus tard, l'hôtel devient la propriété de la famille d'architectes Gardelle. L'escalier a été réalisé au cours du 19e siècle, il ressemble plus à un escalier d'immeuble commun qu'à un escalier d'apparat.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit ; faux pan de bois

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés

Typologie du couvrement

Voûte en berceau en anse-de-panier

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier de distribution extérieur : escalier tournant, cage ouverte, en maçonnerie, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il se compose de deux corps de bâtiment l'un donne sur la rue de la Comédie et l'autre domine de l'autre côté le ravin de la Mandoune. La façade donnant sur la rue de la Comédie se divise en quatre niveaux séparés par un cordon mouluré. Au rez-de-chaussée s'ouvre une porte bâtarde en anse-de-panier ornée d'une agrafe et couronnée d'une large conriche. L'imposte de fer forgé est orné de volutes. A côté s'ouvre une grande baie cintrée elle est aujourd'hui la vitrine d'une boutique. Chaque niveau est percé de trois fenêtres. Celles du premier étage sont en arc surbaissée et agrémentées chacune d'une balustrade. Les fenêtres du deuxième sont agrémentées d'un garde-corps en fonte. Les fenêtres de l'étage d'attique sont carrées. Une corniche moulurée couronne la façade. La porte bâtarde ouvre sur un long passage voûté en berceau permettant d'accéder à la cour. Côté cour, le bâtiment Sud se compose de trois niveaux tandis que les bâtiments Est et Nord sont sur quatre niveaux. Au Sud, le rez-de-cour est percé de deux arcades, l'une correspondant au passage voûté, l'autre fermée par une grille sert de remise à vélo. Cette menait vraisemblablement à la salle où est installée la boutique. L'accès est aujourd'hui condamné, on remarque dans l'angle à gauche, prise dans la maçonnerie, la partie d'une vieille cheminée (16e ou 17e siècle). Sur cette façade se trouve également une descente de cave. En rez-de-cour du bâtiment Est s'ouvraient trois arcades qui ont été transformées pour certaines en fenêtres. Ces ouvertures peuvent correspondre aux anciennes écuries. Contre le mur se trouve les vestiges d'une ancienne fontaine. Chaque niveau supérieur est percé de trois ouvertures. Le bâtiment en fond de cour est également percé de trois ouvertures par niveau. Les ouvertures sont de formes inégales. Sur le côté Ouest se développe l'escalier. La première volée est constituée de marches en pierre, les suivantes sont en bois et suspendues. Elles rejoignent les coursives qui desservent les bâtiments Sud et Nord. Les rampes et gardes-corps sont en fonte. Côté Mandoune, la façade est enduite en rose. Les trois fenêtres du rez-de-chaussée sont au ras du sol suite au comblement du fossé de la Mandoune. Au-dessus se trouve un étage en entresol également percé de trois fenêtres. Il en est de même pour le premier étage. De part et d'autre de la façade sont placés des avant-corps contribuant à soutenir les loggias en surplomb. Ces dernières sont formées d'ouvertures rectangulaires aux angles arrondis et sont protégées par des balustrades. Deux portes fenêtres ouvrent sur chacune d'elles ainsi que deux petites portes latérales. De part et d'autre de chaque loggia s'ouvre une petite fenêtre rectangulaire. Le sommet est orné d'une corniche moulurée grise. L'appartement du rez-de-cour, bâtiment Nord possède deux grandes salles dont l'une est plafonnée de caissons couverts de peintures. Les deux salles se parent de vastes cheminées en briques taillées de la fin du 16e siècle ou début du 17e siècle.

Technique du décor des immeubles par nature

Céramique ; ferronnerie ; fonderie ; papier peint ; décor stuqué ; menuiserie

Indexation iconographique normalisée

Balustre ; lion ; couronne végétale ; volute ; acanthe ; carquois ; torche ; ornement à forme végétale ; vigne ; raisin ; flèche ; laurier ; ornement à forme architecturale

Description de l'iconographie

Les fenêtres du premier étage, côté rue de la Comédie sont agrémentées de balustrade. Les garde-corps en fonte du deuxième étage sont ornées de volutes et de feuillage. L'imposte de la porte bâtarde est également orné de crosses et de feuilles d'acanthe. La porte est constituée de deux panneaux en fer forgé représentant des volutes. Sur le départ de rampe de l'escalier est rapporté un élément en fonte aux motifs de feuilles d'acanthe et des palmettes. Le premier barreau de la rampe est cannelé et orné de feuilles de vigne et de raisin. Les cols de cygne de chaque barreau sont ornés de petites têtes de lions. Dans l'appartement du premier étage subsite une cheminée ornée d'un décor stuqué représentant un carquois, une flèche et un flambeau noués par un ruban sur une branche de laurier. Une des cheminées du 19e siècle est en marbre blanc, elle est ornée de petites rosaces et d'une branche de laurier. Sur une façade de la cour est placée une guirlande de laurier en terre cuite.

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé

Intérêt de l'édifice

Maison d'homme célèbre

Observations concernant la protection de l'édifice

Demeure de l'architecte Léopold Gardelle mettre d'ouvrage du pont des Consuls et de l'église Saint-Orens.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Gypseries sur une cheminée représentant des armes de chasse dans un salon du premier étage.
Gypseries sur une cheminée représentant des armes de chasse dans un salon du premier étage.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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