Hôtel
De négociant ; de notaire
Dariat
Hôtel Dariat ou ancienne Trésorerie des finances
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 6 rue de la Comédie
Montauban centre
Mandoune
Comédie (rue de la) 6
1827 T 1213 ; 2009 BM 12
En ville
Cour ; jardin ; communs ; portail ; escalier
2e moitié 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
1861
Date portée
L'hôtel Dariat était la demeure de la riche famille des Thieys, seigneurs de Dariat (Fonneuve). L'édifice est d'abord construit attenant aux remparts. Aux 17e et 18e siècles, l'hôtel abrite les bureaux de la Trésorerie de France. Sous la Révolution l'édifice est la demeure d'un négociant nommé François Poursillé, il rachète la demeure voisine (n°8) le 2 pluviôse an VI. Les deux maisons communiquent entre elles (1er étage) depuis le 18e siècle en effet les trésoriers logeaient au n°8 mais travaillaient dans l'hôtel Dariat. Aujourd'hui l'hôtel est divisé en plusieurs logements.
Brique ; pan de bois ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; entresol ; 2 étages carrés
Voûte en berceau
Élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans
L'édifice reprend la disposition habituelle des édifices construits le long des anciens fossés. Il est élevé sur une large parcelle en dénivelé, il dispose d'une façade rue de la Comédie et domine de l'autre côté la Mandoune. L'hôtel se compose d'un corps de logis sur rue et d'une longue aile en retour à l'Ouest. La façade donnant sur la rue de la Comédie se compose de cinq grandes arcades en plein cintre. Celle du centre correspond à l'entrée cochère, les autres abritent deux boutiques et un étage d'entresol protégé par des barreaux de fonte. Un court cordon mouluré sépare le rez-de-chaussée du premier étage. Les travées de fenêtre des extrémités de la façade sont traités différement. Les fenêtre du premier étage sont plus grandes et agrémentées d'une large corniche contrairement aux cinq fenêtres du centre. Toujours aux deux extrémités de la façade, au deuxième étage, les fenêtres sont surmontées d'une corniche moulurée à modillons alors que ce motif s'interrompt dans la partie centrale de la façade. L'entrée cochère est surmontée d'un imposte en fer forgé et une porte piétonne est percée dans la menuiserie. Derrière la porte se trouve un long passage voûté en berceau qui mène à la cour de l'hôtel. Au sol se déploie un pavage en galets. L'arrière du corps de logis est traitées en pans de bois, chaque étage est percé de cinq fenêtres à volets intérieurs. L'aile Ouest se divise en deux parties, témoignant vraissemblablement de deux campagnes de constructions. La partie donnant sur la cour se compose d'un premier étage en surplomb traité en pans de bois et percé de cinq fenêtres. Au dernier étage se déploie une galerie protégée par un garde-corps en fonte. Un portail sépare la cour du jardin en terrasse. La seconde partie de l'aile s'étend le long du jardin. Le premier étage est percé de cinq portes-fenêtres ouvrant sur un long balcon à garde-corps de fonte. La galerie se prolonge au dernier étage mais elle est traitée différement que dans la première partie de l'aile. Le garde-corps est une balustrade et des supports de brique soutiennent le toit. Côté Mandoune le jardin se développe sur une vaste terrasse. Les murs sont percés d'une suite d'arcades. Sous cette terrasse se sont installées des commerces. Les salles situées sous cette terrasse sont voûtées.
Céramique ; ferronnerie ; fonderie
Rinceau ; volute ; monogramme ; chronogramme ; ornement à forme végétale ; acanthe
L'imposte ornée de volutes est frappé du monogramme E-D et la date 1861. Les garde-corps en fonte présentent des motifs de rinceaux, de volutes et de feuilles d'acanthe.
Secteur sauvegardé
Propriété privée
Fermé au public
2009
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47