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Plateforme ouverte du patrimoine

Hôtel de Guibert puis Saint-Geniès

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Hôtel de Guibert

Destination actuelle de l'édifice

Immeuble à logements

Titre courant

Hôtel de Guibert puis Saint-Geniès

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 2 rue d'Elie ; 25 rue de la Comédie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban centre

Adresse de l'édifice

Elie (rue d') 2 ; Comédie (rue de la) 25

Références cadastrales

1827 T 1070 ; 2009 BN 47

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; boutique ; communs ; écurie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1750

Commentaires concernant la datation

Datation par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Guibert Hippolyte de (habitant célèbre)

Description historique

D'après les recherches d'Aliette Neyret-Jalliffier, l'histoire de l'édifice remonte au 16e siècle. Il s'agit de la demeure d'une vieille famille montalbanaise, les Guibert alliés aux Aliès. L'aile Nord, en partie construite à pans de bois correspond vraisemblablement à la partie la plus ancienne. Les façades sur cour correspondent au style du 17e siècle ainsi que l'escalier situé au fond de l'aile gauche (très remanié). Un autre escalier était probablement situé dans l'aile droite de l'hôtel mais l'entrée a été murée. En 1750, l'édifice est la propriété de Benoît de Guibert, lieutenant général et Gouverneur de Invalides. A cette date, le bâtiment est décrit ainsi : bâti en brique, à plusieurs étages, à l'angle l'actuelle rue de la Comédie et de la rue d'Elie (rue dans laquelle se trouve l'entrée). A peine deux mois plus tard, l'édifice est revendu à Paul Saint-Geniès, un négociant. A partir de 1750, l'édifice est remaniée. Il s'agit probablement d'une modernisation des façades sur rue car on constate que la forme des baies correspond beaucoup plus au goût du 18e siècle (arcs segmentaires). Le portail a été realisé ou remanié à cette occasion.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; pan de bois ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; verre en couverture ; terre en couverture ; terre en couverture

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée sans travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier hors-oeuvre : escalier tournant, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

L'hôtel de Guibert est situé à l'angle des rues d'Elie et de la Comédie. L'hôtel est se compose d'un corps de logis principal et de deux ailes en retour. La cour est fermée sur la rue par un mur de clôture percé par le portail d'entrée. La coursive est placée en surplomb soutenue par une console massive. Au-dessus du mur se développe une coursive protégée par un garde-corps en fer forgé. Du côté de la rue d'Elie, l'aile sud est percée de deux baies par niveau, l'aile nord est plus inégale, une seule fenêtre s'ouvre au premier étage. La façade de la rue de la Comédie est composée de deux façades différentes. La première, placée à l'angle des deux rues est à pans de bois et construite en encorbellements. La seconde façade est construite sur trois étages percés chacun de deux fenêtres. Les niveaux sont marqués par des cordons et sous les fenêtres sont placées des décors en tables. En rez-de-chaussée, aujourd'hui transformé en commerce s'ouvrent quatre baies rectangulaires surmontées chacune d'un linteau de bois. La cour est carrée. Le corps de logis principal est en fond de cour et comporte trois niveaux ouvert chacun de deux fenêtres. Seul le niveau de comble, présente comme unique ouverture une mirande. Côté cour, les ailes sont percées chacune de deux baies par niveau. Pour chacune de ces ailes, une travée de fenêtres à été condamnée. En rez-de-cour de l'aile nord s'ouvrait une grande porte en plein cintre encadrée de pilastres agrémentées d'un petit décor mouluré en forme de pompons. Deux ouvertures permettaient d'atteindre la coursive, celle de droite a également été condamnée. En face, la porte de gauche permet d'accéder à une seconde cour couverte par une verrière. Dans cet espace se développe un escalier à balustres de bois. Celui-ci permet de desservir les paliers de chaque appartement.

Technique du décor des immeubles par nature

Ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; monogramme

Description de l'iconographie

Le garde-corps en fer forgé de la coursive est de style Louis XV. Au centre, se trouve le monogramme S-G de la famille de Saint-Géniès. Côté cour, ce même garde-corps se compose d'un motif en épingles à cheveux et de flammes.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; envahi par la végétation

Protection et label

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé ; abords d'un monument historique

Intérêt de l'édifice

Maison d'homme célèbre

Observations concernant la protection de l'édifice

Décors intérieurs (gypseries) de l'aile gauche pourraient être attribuables à Joseph Ingres ou à un de ses élèves.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Fermé au public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Portail vu de l'intérieur de la cour.
Portail vu de l'intérieur de la cour.
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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