Hôtel du Midi anciens hôtels de Vassal et Bessey de Boissy

Dénomination de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Appellation d'usage

De Vassal ; Bessey de Boissy ; hôtel du Midi ; hôtel de France

Destination actuelle de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Titre courant

Hôtel du Midi anciens hôtels de Vassal et Bessey de Boissy

Localisation

Occitanie ; 82 ; Montauban ; 12 rue Notre-Dame

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Montauban centre

Adresse de l'édifice

Notre-Dame (rue) 12

Références cadastrales

1827 V 974 ; 2009 BO 61

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Cour ; escalier ; portail

Siècle de la campagne principale de construction

18e siècle ; 1ère moitié 19e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

D'après Robert de Mentque, érudit local, l'hôtel appartient au cours du 18e siècle à la famille Poncet-Delpech mais devient de 1832 à 1846 la demeure du marquis de Vassal de Labarde. En 1846, l'édifice est vendu et transformé en hôtel de voyageurs sous le nom d'hôtel de France. Plus tard, celui-ci est appelé hôtel du Midi. En 1894, le propriétaire de l'hôtel du Midi qui désire s'agrandir, achète l'hôtel particulier de la famille Bessey de Boissy situé juste à côté au 59 rue de la Résistance. On constate que les deux façades de la rue de la Résistance ont été harmonisées. Des briques posées de champs ont été appliquées au-dessus des baies (celles-ci étaient à l'origine ornées seulement d'une simple agrafe de briques) afin de recréer un petit entablement. L'encadrement ainsi modifier, ressemble aux encadrements des fenêtres de l'hôtel Bessey de Boissy. Les fenêtres de la façade sur la rue Notre-Dame ont également été modifiées. On constate sur les cartes postales de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle, l'existence de petites agrafes ornementales qui ont aujourd'hui disparu. Les deux cours des hôtels ont été réunies puis recouvertes d'une verrière réalisée par un élève de Gustave Eiffel au cours du 19e siècle. La décoration du plafond de la salle à manger a été réalisée par le peintre montalbanais Henri Marre. Tous les éléments de ferronneries présents en façade résultent d'une modernisation du 19e siècle. En 1999, c'est l'enseigne Mercure qui reprend la direction de l'hôtel.

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 3 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; verrière

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice s'élève à l'angle de la rue de la Résistance et de la rue Notre-Dame, au débouché de la place de la Cathédrale (place Franklin Roosevelt). Côté rue Notre-Dame, l'édifice se compose de quatre niveaux d'élévation séparés les uns des autres par des cordons. Il est recouvert d'un enduit clair à l'exception du rez-de-chaussée, des encadrements des baies et des modénatures. L'entrée principale est monumentale. Placée au centre de la composition, celle-ci est encadrée de colonnes doriques soutenant un entablement orné d'une frise et d'un rang de denticules (portail qui n'est pas sans rappeler celui de la Cathédrale). Un premier balcon est placé entre les deux colonnes. Deux portes-fenêtres cintrées et ornées de pilastres ioniques sont placées de part d'autre d'une niche et ouvrent sur le balcon. Sur l'entablement se déploie un second balcon protégé par un garde-corps en fonte. On accède à ce dernier par une porte-fenêtre enserrée dans un arc semi-circulaire et marqué d'une agrafe. Trois fenêtres à arc surbaissé terminent la composition de la travée. De part et d'autre du portail monumental, l'édifice se compose de trois travées de fenêtres à arc segmentaire. En rez-de-chaussée, le côté gauche conserve en rez-de-chaussée un portail d'entrée qui a été transformé en fenêtre. Une corniche composée d'un rang de denticules et d'un rang de modillons termine la composition de la façade. Côté rue de la Résistance, l'édifice est composé de deux façades différentes. Le premier édifice qui correspond à l'ancien hôtel particulier Bessey de Boissy (le plus à gauche) se compose de quatre niveaux d'élévation et de cinq travées de fenêtres rectangulaires. En rez-de-chaussée se trouvent deux commerces. Constitué d'une base en pierre, l'ancien portail est surmonté d'une corniche. Ce portail est devenu une vitrine. Le commerce situé à droite de l'ancien portail est constitué d'un linteau ipn. Au-dessus, les baies des premier et deuxième étages sont couronnées de petites corniches. Des tables moulurées sont placées sous les appuis des fenêtres des deux derniers étages. La corniche sommitale se compose d'un rang de denticules et de modillons ornés de feuilles d'acanthe. La façade à droite est elle aussi constituée de quatre niveaux d'élévation mais ne possède que trois travées de fenêtres (à arc segmentaire). En rez-de-chaussée s'ouvrent trois baies ornées chacune d'une agrafe de briques. Au premier et deuxième étages, les baies sont soulignées de tables moulurées en briques apparentes et sont couronnées d'une corniche à rang de denticules et de modillons.

Technique du décor des immeubles par nature

Fonderie ; sculpture ; maçonnerie

Indexation iconographique normalisée

Ordre antique ; ordre dorique

Description de l'iconographie

Le portail monumental ouvrant sur la rue Notre-Dame se compose de deux colonnes doriques qui soutiennent un entablement composé d'une frise à triglyphes, gouttes et rang de denticules. Les trois baies qui ouvrent sur balcon du premier étage sont constituées de pilastres à décor ionique en terre cuite. Les gardes-corps de l'ancien hôtel Bessey-de-Boissy sont constitués d'arcatures néogothiques en fer forgé. Les gardes-corps du dernier étage (façade sur rue Notre-Dame) présentent un motif d'entrelacs et volutes en fonte, motif que l'on retrouve sur les gardes-corps des balcons.

Typologie de la zone de protection

Secteur sauvegardé

Observations concernant la protection de l'édifice

Verrière de la cour réalisée par un élève de Gustave Eiffel. Peinture de la salle à manger par Henri Marre.

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Conditions d'ouverture au public

Ouvert en partie

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Copyright de la notice

(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Gerber Sarah

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47