Collège universitaire ; académie ; hôtel
De protestants ; de catholiques ; de clercs réguliers de la compagnie de Jésus
Collège de Navarre ; Académie protestante
Collège de Navarre et Académie protestante puis hôtel Galabert d'Aumont
Occitanie ; 82 ; Montauban ; 12 rue Armand Cambon
Montauban centre
Armand Cambon (rue) 12
1827 T 1106 ; 2009 BN 72
En ville
16e siècle ; 18e siècle ; 4e quart 20e siècle
Haut lieu de l'enseignement protestant puis catholique, l'ancien collège de Navarre fait partie des édifices reconvertis en hôtel. Devenu propriété d'un particulier, le bâtiment est réaménagé au cours du18e siècle puis à la fin du 20e siècle. Le collège protestant, construit sur l'emplacement de l'hôpital médiéval de Parias, a été fondé en 1579 sous le patronage d'Henri III et avec le soutien d'Henri et Marguerite de Navarre. L'institution attire des étudiants de l'Europe entière et s'ouvre également aux catholiques lorsque la ville huguenote signe sa reddition au cardinal de Richelieu en 1629. L'établissement est alors progressivement pris en main par les Jésuites et les deux communautés religieuses coexistent jusqu'en 1659, date à laquelle l'académie protestante est exilée à Puylaurens. Les Jésuites restent dans l'édifice jusqu'en 1676 puis emménagent dans l'hôtel particulier de Michel de Colomb qu'ils viennent d'acquérir. Réhabilité, le collège de Navarre devient alors la demeure particulière de Jean Galabert d'Aumont, écuyer qui le met au goût du jour. Les plans anciens ne donnent qu'une idée imprécise de l'aspect de l'établissement mais la place du bâtiment dans l'îlot formé par les rues Armand Cambon, Léon de Maleville et Fourchue ainsi que sa vaste cour révèlent l'importante emprise au sol de la bâtisse. Une vue aérienne donne à voir l'imbrication complexe de l'édifice avec son voisin l'hôtel Lefranc de Pompignan. Le jardin de ce dernier est séparé de la cour de l'ancien collège de Navarre par un mur mitoyen qui se révèle être la "façade-vestige" d'un corps de bâtiment aujourd'hui disparu. En 1979, de nouvelles transformations donnent à la cour l'aspect que nous lui connaissons aujourd'hui. L'aile qui longe la rue Léon de Maleville est alors débarrassée de sa façade classique sur cour révélant ainsi la présence d'une galerie du 16e siècle. Composée d'un garde-corps en pans de bois hourdé de briques, cette galerie n'est pas sans évoquer celle des greniers du roi de Villemur-sur-Tarn à peu près de la même époque. La rénovation de la cour se conclut par le retrait du hourdis de briques et l'installation de colonnes de pierre spécialement réalisées pour soutenir la galerie.
Brique ; enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 2 étages carrés
Escalier de distribution : escalier dans-oeuvre, escalier tournant, en maçonnerie, en charpente
Ferronnerie
Mufle : lion ; ordre antique ; ordre toscan
Secteur sauvegardé
Propriété privée
Fermé au public
2008
(c) Ville de Montauban ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2015
Gerber Sarah
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47