Présentation de la commune de Génébrières
Occitanie ; 82 ; Génébrières
Quercy Vert
Les premiers défrichements de la forêt du Tulmonenc ont probablement été effectués autour du 10e siècle, à Campguise, puis à Courondes (deux prieurés de l'abbaye Saint-Théodard de Montauriol). Enfin, de nouveaux défrichements, orchestrés cette fois par les vicomtes de Bruniquel, ont lieu durant le 13e siècle, pour fonder la bastide de Génébrières. Au Moyen Age, le territoire est divisé en trois paroisses qui rapidement ne sont plus que deux, celle de Génébrières et celle de Courondes. Ce n'est qu'à l'époque contemporaine que disparaissent les deux paroisses au profit d'une seule, dont les limites sont celles de la commune. En dehors du village, quatre endroits sont attestés ou supposés du Moyen Age mais rien ne subsiste en élévation. Génébrières compte vraisemblablement à l'époque moderne, une importante communauté protestante. Aucun vestige d'édifices liés au culte ne nous est parvenu mais des tombeaux privés ont été repérés. L'essentiel des constructions de la commune datent des 18e et 19e siècles. A cette époque, les activités sont exclusivement agricoles.
D'une superficie de 1845 hectares, Génébrières compte 582 habitants (INSEE 2009). C'est une commune rurale dont la proximité de Montauban influe sur son évolution démographique. Dans la commune, le relief est contrasté. Des coteaux aux pentes variables alternent avec des petites vallées formées par l'érosion et la mise en place de cours d'eau. L'altitude moyenne, autour de 165 m, s'abaisse vers le nord-ouest, où se trouve la vallée du Tordre. Servant de limite ouest au territoire de la commune, le ruisseau du Tordre forme la principale vallée alluviale du territoire ainsi qu'un grand lac collinaire pour l'irrigation des cultures. La commune appartient à l'entité géographique des coteaux de Monclar. Ce modelé, bien particulier est dû au substrat qui est ici, majoritairement une formation molassique (composée d'argile, de sable, limons et graviers). Dans la commune, l'habitat est très dispersé. Il compte 76 fermes anciennes isolées et se concentre rarement en hameaux. Ceux qui rassemblent le plus de bâtis sont aujourd'hui celui de Jouanlagarde et celui des Balajous.
2009
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2009
Stadnicki Carole
Présentation de la commune
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