Présentation de la commune de Léojac
Occitanie ; 82 ; Léojac
Quercy Vert
Une occupation est attestée sur le territoire de Léojac dès l'époque gallo-romaine. Des défrichements, orchestrés par les vicomtes de Bruniquel, ont lieu durant le 13e siècle, pour fonder les bastides de Léojac et de Bellegarde. Au 14e siècle, la bastide de Bellegarde est amputée d'une partie de son territoire afin de fonder la bastide de Normandie "Dio la cresca". Au Moyen Age, le territoire de la commune est divisé en trois paroisses : Léojac pour la grande moitié nord du territoire, Bellegarde pour le quart sud et une petite enclave de la paroisse de Courondes à l'est. Le hameau et le château de Bellegarde sont attestés au Moyen Age mais rien ne subsiste de cette période en élévation. L'essentiel des constructions de la commune date des 18e et 19e siècles. A cette époque, les activités sont exclusivement agricoles. La plupart des grands domaines agricoles appartient à de riches propriétaires résidant à Montauban. Depuis quelques dizaines d'années, la périurbanisation est très forte du fait de la proximité de Montauban. Cela se traduit par un phénomène de mitage et la construction de lotissements.
D'une superficie de 1280 hectares, Léojac compte 1100 habitants (INSEE 2006). C'est une commune rurale dont la proximité de Montauban influe fortement sur son évolution démographique. Dans la commune, le relief varie autour de 150 m au nord et 200 m au sud. Servant de limite est au territoire de la commune, le ruisseau du Tordre forme l'une des deux principales vallées alluviales du territoire ainsi qu'un grand lac collinaire pour l'irrigation des cultures. L'autre vallée alluviale est celle du ruisseau de l'Angle qui traverse le sud de la commune d'est en ouest avant de former la limite communale à l'ouest avec Montauban. La commune appartient à l'entité géographique des coteaux de Monclar. Le substrat est majoritairement une formation molassique au sud (composée d'argile et de sable essentiellement) et une plaine alluvionnaire au nord (composée principalement d'argile et de limons). Dans la commune, l'habitat est très dispersé. Il compte 74 fermes anciennes isolées et se concentre très rarement en hameaux. Seul le hameau de Bellegarde, au sud de la commune, regroupe suffisamment de bâtiments agglomérés pour être qualifié de hameau mais la moitié sud de celui-ci se trouve sur le territoire de la commune de Saint-Nauphary.
2010
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2010
Stadnicki Carole ; Comet Anaïs
Présentation de la commune
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