École d'art
Du Sacré-Coeur
Cinéma ; théâtre ; maison ; colonie de vacances
École d'art du Sacré-Coeur
Occitanie ; 82 ; Montricoux ; Remparts (rue des)
Terrasses et Vallée de l'Aveyron est
Poustel
Remparts (rue des)
2005 D 1287, 1566, 1567
En village
4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
Attribution par source ; signature
Cazottes Louis (commanditaire)
Durant les années 1880, Louis Cazottes, peintre, fait construire grâce au don d'une bienfaitrice, un bâtiment destiné à recevoir une école d'art pictural religieux qu'il dirige. Suite à la fermeture de l'école pendant la guerre 1914-1918, le bâtiment abrite pendant quelques années l'atelier du peintre. Après le décès de Louis Cazottes en 1934, le Sacré-Coeur est utilisé comme cinéma, comme théâtre. Par la suite, des appartements y ont été aménagés. L'édifice est racheté par une communauté religieuse dans les années 1960. C'est à cette période que des modifications et des agrandissements ont été effectués pour transformer le lieu en colonie de vacances. Une adjonction formant une aile en retour d'équerre a été adossée à l'élévation latérale. L'aménagement intérieur a été transformé, des ouvertures ont été percées. A partir de 1991, l'édifice, propriété de la commune reçoit les locaux d'associations. Une nouvelle campagne de travaux est menée par le "Pavillon architectures" de Toulouse entre 2008 et 2010 pour réhabiliter l'édifice en centre socio-culturel intercommunal (médiathèque, salle de danse, salle d'arts plastiques...). A cette occasion, les peintures de Louis Cazottes sont nettoyées et restaurées par Cécile Charpentier et Guillaume Bénard-Tertrais, conservateurs-restaurateurs. Cette importante campagne de travaux a permis de mettre au jour un puits maconné de 12 mètres de profondeur découvert sous le dallage.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
2 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans
Escalier intérieur : escalier tournant à retours, en maçonnerie
L'école du Sacré-Coeur borde et domine la rue des Remparts. La façade ordonnancée, à cinq travées, se développe sur le mur-pignon. Les élévations en moellon de calcaire sont animées d'ouvertures quadrangulaires avec appuis moulurés en pierre de taille. La travée centrale est mise en valeur par la présence de balcons dotés de garde-corps en fer forgé. Ce traitement particulier est renforcé par la présence de corniches au-dessus des baies. Dans la continuité de cet axe vertical, une statue trône à la jonction des deux pans de toit ornés d'une corniche rampante. Le comble est éclairé par un triplet à arc plein-cintre. L'élévation sud-est, quant à elle, percée de baies géminées à arc plein-cintre. L'enduit couvrant, laisse apparaître les éléments structurels en pierre de taille (solin, encadrements des ouvertures, chaînes d'angle). A l'intérieur, les niveaux sont desservis par un escalier central, tournant à retours. Au rez-de-chaussée, deux plafonds conservent les peintures de l'artiste.
Sculpture ; peinture
Christ ; ange ; ornement végétal ; ornement animal
Une sculpture, posée sur un socle quadrangulaire domine l'édifice. Elle représente le Christ. A l'intérieur, les plafonds sont décorés des peintures de Louis Cazottes.
Abords d'un monument historique ; site inscrit
Propriété publique
2006
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2006
Ruefly Sandrine ; Philippe Albarel
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47