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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Maffre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Maffre

Titre courant

Église paroissiale Saint-Maffre

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Bruniquel

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Terrasses et Vallée de l'Aveyron est

Lieu-dit

Saint-Maffre

Références cadastrales

1835 E 485 ; 2005 E 327

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 11e siècle 12e siècle ; 17e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Description historique

Le site sur lequel est implantée l'église de Saint-Maffre est occupé dès l'Antiquité, comme l'ont montré les preuves matérielles apportées par des fouilles archéologiques. L'occupation perdure au haut Moyen Age (6e - 7e siècles) puisque une nécropole avec des tombes mérovingiennes a également été trouvée. L'église de Saint-Maffre était un prieuré non conventuel (sans la présence de moines et de chanoines sur place) de l'abbaye de Moissac. Le prieuré de Saint-Maffre aurait été fondé par une donation du 5 septembre 1083 par les vicomtes de Bruniquel. Le vocable de Saint-Maffre appartient au martyrologue de l'abbaye de Moissac, c'est un vocable rare. L'église paroissiale conserve l'essentiel de sa structure romane de la fin ou du début du 12e siècle. Sa riche sculpture pourrait être attribuée à l'extrême fin du 11e siècle. L'église possède deux parties distinctes, d'une part les parties orientales (transept et choeur) d'époque romane et d'autre part la nef qui date des Temps modernes. On distingue sur la nef, deux différentes campagnes de construction en raison des ouvertures obturées et de la surélévation du mur. Dans un projet d'architecte daté de 1904, il est stipulé que la nef date du 17e siècle. Sa restauration ou reconstruction au début du 20e siècle est délicate. Une des voûtes s'écroule alors qu'elle est en cours de construction et en 1909, on change d'entrepreneur. Les travaux ne s'achèvent qu'en 1911. Avant ces travaux, le portail du croisillon sud du transept était obturé et les colonnes manquaient. Le portail a été ouvert et les colonnes ont été mises en place lors de la restauration de 1904-1911. Le clocher daterait de 1880, il remplace un clocher antérieur en brique non daté.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon

Matériaux de la couverture

Tuile creuse mécanique

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Cul-de-four

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; appentis ; toit en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église paroissiale de Saint-Maffre est implantée au nord du hameau portant le même nom. L'église est construite à quelques mètres d'une source qui rejoint un petit affluent de l'Aveyron. Le cimetière entoure l'église au sud et à l'est. Le presbytère est construit dans le prolongement ouest de la nef. Orientée, l'église présente un plan en croix latine et ne possède qu'un vaisseau. Le clocher est au sud, à l'extrémité du transept. On entre dans l'église par le portail qui ouvre sur le croisillon sud du transept. C'est un portail à double rouleau présentant une riche sculpture. Les parties orientales comprennent le transept et une abside semi-circulaire encadrée de deux absidioles plus basses. Les absides et absidioles du chevet sont voûtées en cul-de-four. A l'extérieur, l'abside comporte deux contreforts plats à ressauts. Le chevet est éclairé par d'étroites fenêtres à arc en plein-cintre.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Symbole chrétien ; serpent ; ange ; lion ; oiseau ; ornement végétal ; ornement géométrique ; billette

Description de l'iconographie

Sur le chapiteau droit du portail sud : Adam et Eve, désignés par leurs noms, sont représentés mangeant les fruits de l'arbre de la connaissance sur lequel s'enroule le serpent tentateur. A gauche, ils sont chassés du jardin d'Eden par un ange. Les têtes d'Adam, d'Eve et de l'ange ont été bûchées par les protestants lors des Guerres de religion. Le style de ces chapiteaux est assez fruste, il évoque néanmoins les sculptures du cloître de Moissac. Au chevet, les chapiteaux des colonnettes des fenêtres sont ornés de grands feuillages lisses et ceux de la baies axiale de lions et d'oiseaux à l'exécution soignée. Les archivoltes des baies sont décorées de motifs géométriques. Sur le chevet, les fenêtres à arc en plein-cintre avec des colonnettes ont une voussure soulignée d'un tore ainsi que d'un décor de billettes et de vannerie sur les tailloirs et le cordon périphérique. On retrouve ces ornementations sur le transept et l'abside de Saint-Sernin de Toulouse.

Commentaires d'usage régional

Église clocher-tour

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1947/05/06 : inscrit MH

Précision sur la protection de l'édifice

Choeur ; transept ; élévation ; toiture

Typologie de la zone de protection

Site inscrit

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2006

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Stadnicki Carole ; Fonseca Graça

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue d'ensemble depuis le nord-est.
Vue d'ensemble depuis le nord-est.
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Midi-Pyrénées
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