Église paroissiale
Saint-Amans
Église paroissiale Saint-Amans
Occitanie ; 82 ; Molières
Quercy Caussadais ouest
Saint-Amans
1834 G 257 ; 2007 G 154
En écart
Cimetière
4e quart 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle ; milieu 19e siècle ; 2e moitié 19e siècle
1er quart 21e siècle
1856
Porte la date
L'histoire de l'église de Saint-Amans est liée à celle d'une maison de l'ordre des Hospitaliers, fondée à proximité, et connue dès 1162 dans un acte d'échange passée entre les frères de l'Hôpital et les moines de La Garde-Dieu. Cette commanderie est rattachée à la fin du Moyen Age à celle de Vaour mais pourrait avoir été relativement autonome auparavant. L'église a, semble-t-il, précédé la fondation de l'établissement des moines-soldats. Une demeure, dite "château du commandeur" existait au chevet de l'église. Son plan est visible sur un document cadastral de type terrier (du 18e siècle ?) recopié en 1859. Il n'existe plus en 1834 lors de l'établissement du cadastre dit napoléonien. L'église a été rebâtie à la fin du 13e siècle, comme en témoigne encore aujourd'hui le portail occidental récemment redécouvert, puis a fait l'objet d'une nouvelle campagne à la fin du Moyen Age (tour et clocher) ou au début du 16e siècle. Dévastée pendant les Guerres de Religion, elle est reprise au 17e siècle mais la voûte n'est rétablie qu'au 19e siècle sur les supports anciens. En 1856, une nouvelle porte d'entrée est ouverte au midi. L'église reçoit un décor peint de style néo-gothique dans la seconde moitié du 19e siècle. L'intérieur est entièrement restauré et repeint dans les années 2000. A cette occasion, le portail primitif est remis au jour sous le clocher.
Brique ; enduit
Tuile creuse
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche en maçonnerie
Escalier de distribution extérieur : escalier en vis avec jour, en maçonnerie
L'église est bâtie en brique, suivant un plan à nef unique, à trois travées, accostées de trois chapelles (deux au nord et une au sud) et au chevet à cinq pans coupés, épaulés de contreforts. A l'origine, l'entrée principale de l'église se faisait par la façade occidentale. Le portail primitif de l'église, qui paraît dater de la seconde moitié du 13e siècle, est encore en place mais il est masqué par le clocher. Ce dernier est bâti hors-oeuvre, à droite de la nef. Il adopte une forme de tour octogonale à deux étages, chaque face étant pourvue d'une fenêtre géminée avec arc en plein-cintre. Il est couronné d'une flèche pyramidale. La base du clocher est construite en calcaire, pourvue plus tardivement d'une voûte de brique en berceau aujourd'hui interrompue. Il pourrait s'agir à l'origine du porche de l'église (postérieur au portail primitif du 13e siècle), qui a servi ensuite (au 16e siècle) de support au clocher nouvellement bâti. L'escalier en vis d'accès au clocher, construit en brique, est logé dans une tour bâtie dans ce même matériau, construite en avant de la nef, dont la forme évolue : à pans coupés à partir de sa base puis circulaire au 2/3 de sa hauteur. La nef, le choeur et les chapelles sont couverts de tuiles creuses. A l'intérieur, l'ensemble est voûté d'ogives, remontées au 19e siècle sur des supports anciens. Le décor de peintures murales de style néo-gothique, encore visible sur les photographies de 1987, a aujourd'hui complètement disparu, suite à la campagne de restauration du début des années 2000.
Sculpture
Feuille ; fleur de lys ; croix pattée ; étoile ; soleil ; croissant de lune ; IHS
Le portail primitif présente un décor constitué d'une triple voussure de briques, qui repose sur 6 chapiteaux ornés de motifs végétaux ou de fleurs de lys sur la corbeille (le tailloir est lisse) , eux-mêmes posés sur des colonnes lisses et des bases de section carrée avec des tores et des motifs sculptés aux angles (très érodés).£Les deux chapiteaux qui supportent les retombées de l'arc doubleau de la première chapelle nord sont décorés d'un côté d'un croissant de lune et d'un soleil qui encadre le monogramme du Christ (IHS) et de l'autre de deux masques anthropomorphes, peut-être du 16e siècle.
Propriété de la commune
2013
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
2013
Stadnicki Carole ; Moureau Emmanuel
Dossier individuel
Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47