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Plateforme ouverte du patrimoine

Château de Saint-Marcel

Désignation

Dénomination de l'édifice

Château

Appellation d'usage

De Saint-Marcel

Titre courant

Château de Saint-Marcel

Localisation

Localisation

Occitanie ; 82 ; Réalville

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Quercy Caussadais ouest

Lieu-dit

Saint Marcel

Références cadastrales

1830 H 504 ; 2007 ZC 101

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Portail ; écurie ; pigeonnier

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

2e moitié 20e siècle

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Valada Calixte de (commanditaire)

Description historique

Le château a été érigé au cours de la seconde moitié du 19e siècle, vraisemblablement dans les années qui suivirent l'année 1852, date de la démolition de l'abbaye cistercienne de Saint-Marcel. Il est probable que certains murs aient été englobés dans la nouvelle construction mais cela n'a pu être vérifié. En revanche, des briques de remploi, ont été identifiées dans la cave et dans les combles. Calixte de Valada, le commanditaire, est issu d'une importante famille de militaires protestants. Une iconographie militaire est perceptible notamment dans la cage de l'escalier d'honneur. Calixte de Valada a été maire de Réalville de 1874 à 1879 puis jusqu'en 1909, tout comme son père, Hippolyte Désiré (1848-1870 et 1871-1874) et son grand-père, Antoine François (1804-1812). Sur l'imposte de la porte principale de l'élévation ouest, se trouve le monogramme A.V., qui probablement rend hommage à Antoine de Valada, l'aïeul. Calixte de Valada, le dernier descendant, est mort en 1909. Le château connaît différents propriétaires au 20e siècle qui remanient considérablement les intérieurs. Les transformations intérieures les plus importantes sont opérées pendant qu'il abrite le centre familial de vacances du Touring Club de France. Un seul appartement en rez-de-chaussée a conservé ses boiseries d'origine. Les écuries du château auraient été construites à la toute fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Elles ont été remaniées, les stalles en acajou ont disparues. Le bâtiment abrite aujourd'hui un restaurant. Le pigeonnier, remanié dans un style néo-régionaliste normand, présente une voûte d'arêtes en partie basse qui est bien antérieure au 19e siècle. Un bénitier en marbre à décor de godrons a été rapporté à l'entrée des écuries. Il daterait du 18e siècle. A l'intérieur d'une des pièces du rez-de-chaussée, des piliers monolithes en calcaire, pouvant dater du 15e siècle, ont été utilisés en remploi.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Le château est implanté dans la vallée de la Lère, à 1 km au nord-est du bourg. Il comprend un logis, des anciennes écuries et un pigeonnier, au sud-est. Le logis, orienté au sud, adopte un plan rectangulaire et s'élève sur quatre niveaux construits en brique. Le corps central est encadré par deux tours dont celle située à l'ouest, présente un ressaut moins important que celle construite à l'est. La composition symétrique des élévations est de style néoclassique. L'élévation sud, vers la Lère, reçoit un traitement plus soigné. La travée centrale est la seule à recevoir un traitement en pilastre encadrant une ouverture à arc en plein-cintre surmontée d'un large fronton triangulaire interrompu. Les fenêtres à arc segmentaire ont des encadrements en brique et des appuis en calcaire. Les rares éléments en calcaire des élévations se trouvent aussi dans les angles des arcs segmentaires, sur les agrafes ou sur les consoles des balcons de la tour est. Un jeu de polychromie s'opère avec de la brique rouge et de la brique blanche dite de marne sur les bandeaux et corniches, frontons curvilignes, souches de cheminées et sur certains encadrements d'ouverture de l'élévation nord. L'entrée au centre de l'élévation nord est mise en valeur par une marquise en fer forgé. Les deux tours présentent en partie basse un bossage en brique ainsi que des chaînages également à bossage. La tour ouest abrite l'escalier d'accès aux combles ; les fenêtres percées en décrochement sur l'élévation nord, sont ornées de vitraux Art nouveau des années 1900-1910. L'emplacement de l'escalier d'honneur est visible sur l'élévation nord (travée non ajourée). A l'intérieur, l'escalier tournant en bois a été conservé ainsi que le décor en plâtre de la cage d'escalier recevant une iconographie militaire (feuilles de laurier, chêne...) La cave est située dans l'angle sud-est du logis. Elle est entièrement en brique. Les hauts toits en ardoise sont percés d'oeil de boeuf en zinc. Les anciennes écuries, de plan rectangulaire, sont largement ouvertes au nord-est par une grande arcade à arc en anse-de-panier au centre de laquelle se trouve une importante agrafe sculptée en pierre. Le hall d'entrée, est encadré, de part et d'autre, par deux espaces en rez-de-chaussée. L'élévation nord-est reçoit un décor réalisé avec des briques en saillie imitant un bossage et des boules en céramique vernissée de couleur beige et verte.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Stadnicki Carole

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Elévation nord, vue de trois-quarts.
Elévation nord, vue de trois-quarts.
(c) Pays Midi-Quercy ; (c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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