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Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle Saint-Martin de Caussenilles

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Martin

Appellation d'usage

Chapelle Saint-Martin de Caussenilles

Titre courant

Chapelle Saint-Martin de Caussenilles

Localisation

Localisation

Occitanie ; Tarn-et-Garonne (82) ; Saint-Georges

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tarn-et-Garonne

Canton

Quercy-Rouergue

Lieu-dit

Saint-Martin de Caussenilles

Références cadastrales

A 01 305

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Cimetière

Nom de l'édifice

Chapelle Saint-Martin de Caussenilles

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 15e siècle 16e siècle (?)

Description historique

La chapelle Saint-Martin de Caussenilles était une annexe du prieuré de Saint-Symphorien, en même temps que l'ancienne église Saint-Sauveur, située sur le territoire de la commune de Saint-Georges. Les Chartreux de Cahors en auraient été les titulaires au 18e siècle. La chapelle est édifiée en bordure du hameau de Saint-Martin, en position isolée. Elle paraît avoir été reconstruite à la fin du 15e ou au début du 16e siècle, comme en témoignent aujourd'hui encore le portail de style gothique flamboyant, les culots sculptés qui permettaient la retombée des voûtes de la nef et du choeur, les piscines aux ablutions dans les chapelles et le choeur, ainsi que le programme de peintures murales mis au jour en 1990. Durant les Guerres de Religion, l'édifice fut ruiné et perdit son clocher et son voûtement. L'église a été sommairement restaurée à la fin du 16e siècle et une construction rectangulaire à deux niveaux est venue prendre place devant le portail d'entrée, perpendiculairement à la nef. En 1859, la démolition de la chapelle fut décidée par le Conseil Municipal, en même temps que celle de Saint-Sauveur. Devant les protestations des habitants du hameau, et les nombreuses tergiversations, ce projet ne fut pas mené à bien. La chapelle Saint-Martin a été restaurée par la municipalité entre 1990 et 1994.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; calcaire

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Fausse voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Commentaire descriptif de l'édifice

La chapelle Saint-Martin de Caussenilles adopte un plan rectangulaire, à trois travées, dont la dernière forme le choeur. Le chevet est plat. La nef, unique, est accostée au niveau de la seconde travée, de deux chapelles latérales. L'édifice est couvert en tuiles creuses. A l'intérieur, la nef et le choeur sont pourvus d'une fausse voûte d'ogives en bois recouverte de plâtre. Une construction rectangulaire, sur deux niveaux, vient prendre place perpendiculairement à la nef, devant le portail d'origine. Sa porte d'entrée est pourvue d'un arc sommaire en anse de panier, mouluré et décoré au centre d'un écu lisse. Le clocher prirmitif a été remplacé par une simple baie campanaire surmontée d'une toiture de base carrée à quatre pans, recouverts de tuiles creuses. Le portail occidental possède un arc en anse de panier, à voussures, qui retombent en partie haute sur des culots sculptés avec le monogramme de la Vierge et un écu lisse, et en partie basse sur des bases prismatiques. Au centre de l'arc se trouve un écu en forme de cuir qui comporte les monogrammes du Christ et de la Vierge entremêlés. Les culots sont ornés d'oiseaux, de fleurs, d'anges, de bêtes fantastiques ou de visages humains. Les peintures murales, qui couvrent le mur du chevet et les mur ouest des deux chapelles latérales, ainsi qu'une partie du mur nord de la nef, présentent à trois reprises la crucifixion et la déposition de croix avec les saintes Femmes, un saint évêque, un saint cistercien, une sainte martyre cistercienne (?) ainsi qu'une scène non identifiée comptant trois femmes dont une porte une épée (chapelle sud). Ces peintures murales ont été entièrement repeintes et réinterprétées en 1994. La lecture de l'iconographie originale est aujourd'hui très difficile. L'intrados de l'arc de la chapelle sud, qui ouvre dans le nef, est orné d'une frise décorative de croix et de rosaces. Une fausse voûte d'ogives, en bois recouvert de plâtre, a succédé au 19e siècle aux voûtes d'origine.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture

Indexation iconographique normalisée

Crucifixion ; Descente de Croix ; sainte Madeleine ; Les Saintes Femmes au tombeau ; saint Martin ; cistercien ; cistercienne

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM82113184 ; IM82113185 ; IM82113186 ; IM82113188

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Affectataire de l'édifice

Affecté au clergé

Conditions d'ouverture au public

Utilisation cultuelle ; ouvert sur demande

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2015

Date de rédaction de la notice

2015

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Arquié Julien ; Moureau Emmanuel

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47

Vue de l'élévation ouest.
Vue de l'élévation ouest.
(c) Conseil départemental de Tarn-et-Garonne ; (c) Inventaire général Région Occitanie
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