POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Sanatorium, puis hôpital Renée-Sabran

Désignation

Dénomination de l'édifice

Sanatorium

Appellation d'usage

Hôpital Renée-Sabran

Destination actuelle de l'édifice

Hôpital

Titre courant

Sanatorium, puis hôpital Renée-Sabran

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Hyères ; boulevard Edouard-Herriot

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Hyères

Canton

Hyères

Lieu-dit

Presqu'île de Giens ; Hospices Renée-Sabran

Adresse de l'édifice

Edouard-Herriot (boulevard)

Références cadastrales

1951 G7 869 à 881

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

Isolé

Partie constituante non étudiée

Jardin d'agrément ; maison ; chapelle

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle ; milieu 20e siècle

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Sabran Hermann (donateur)

Description historique

La création du sanatorium Renée-Sabran s'inscrit dans le contexte de la découverte de l'efficacité des traitements en milieu marin pour soigner la tuberculose, à la fin du 19e siècle. Ainsi, en 1875, les Hospices Civils de Lyon décident la création d'un hôpital maritime pour enfants. A partir de 1882, Hermann Sabran (1857-1914) , président du conseil d'administration, très affecté par le décès, consécutif à la tuberculose, de sa fille unique Renée, s'y consacre personnellement. Il choisit la presqu'île de Giens où une vingtaine d'enfants sont accueillis en 1887 dans deux immeubles de location, puis achète un domaine de 25 hectares en bordure de la baie de la Vignette dont il fait donation aux Hospices en 1888. La première pierre du sanatorium et de la chapelle est posée en 1889, l'inauguration a lieu en 1892. Les enfants venus de Lyon sont environ une centaine et sont soignés par le docteur Vidal de Hyères. En 1931, l'équipe soignante est complétée par un chirurgien, le docteur Félix Bérard, qui fonde également le sanatorium Léon-Bérard. Deux pavillons sont construits, l'un en 1931, l'autre en 1936, ce dernier dessiné par l'architecte Robert Giroud. Ils permettent l'accueil de 700 enfants et sont complétés en 1958 par un nouveau pavillon pour les nourrissons. Avec la régression de la tuberculose dans les années1960, l'hôpital s'est reconverti, comme les autres établissements de ce type, essentiellement dans la réadaptation fonctionnelle pour adultes, la chirurgie orthopédique et la gériatrie.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; pierre artificielle ; enduit ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; béton armé

Matériaux de la couverture

Tuile plate mécanique ; pierre artificielle en couverture ; béton en couverture

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; 1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; flèche polygonale ; croupe ; croupe polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

Le sanatorium d'origine est constitué de trois corps de bâtiment allongés, en moellon sans chaîne en pierre de taille, enduit, orientés au sud-ouest. Les toits sont couverts de tuile plate mécanique. Le pavillon central présente sur sa façade antérieure sud ordonnancée, un avant-corps central en saillie et deux ailes latérales en retour d'équerre. Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré couverts d'un toit à longs pans à croupe. La chapelle, à l'arrière, est construite en pierre artificielle présentant des inclusions de nombreux coquillages (béton composé de sable marin? ) . Le soubassement est en pierre de taille calcaire, blanche et dure. La flèche polygonale du clocher est couverte en même pierre artificielle. Le chevet est à croupe polygonale. Son plan est en croix latine, à un seul vaisseau couvert de trois travées d'arêtes séparées par des doubleaux. Le transept, le choeur et le porche, qui est surmonté d'une tribune, sont également voûtés d'arêtes. Dans le parc, se trouvent plusieurs maisons utilisées comme logements pour du personnel ou pour d'autres activités ainsi que les pavillons Cadgène et du Rhône, construits dans les années 1930. Le pavillon Coty, au nord, qui date de 1958, est en béton armé, y compris la terrasse de couverture.

Technique du décor des immeubles par nature

Vitrail (étudié dans la base Palissy) ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Armoiries ; lion ; ange ; saint ; couronne ; rinceau

Description de l'iconographie

Sur le tympan de la chapelle, sont sculptées des armoiries où figurent le lion symbole de la ville de Lyon, deux anges et saint Michel terrassant le dragon. Elles sont surmontées d'une couronne et entourées de rinceaux.

État de conservation (normalisé)

Remanié

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public communal

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Négrel Geneviève

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

1/15
Porte d'entrée de la chapelle.
Porte d'entrée de la chapelle.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Porte d'entrée de la chapelle. Tympan sculpté aux armes de la ville de Lyon.
Porte d'entrée de la chapelle. Tympan sculpté aux armes de la ville de Lyon.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Clocher de la chapelle. Vue rapprochée prise de l'est.
Clocher de la chapelle. Vue rapprochée prise de l'est.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Chapelle. Vue du chevet.
Chapelle. Vue du chevet.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Pavillon d'entrée.
Pavillon d'entrée.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Corps de bâtiment principal. Elévation sud;
Corps de bâtiment principal. Elévation sud;
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Ancien pavillon-dortoir des religieuses. Vue de volume prise du sud-ouest.
Ancien pavillon-dortoir des religieuses. Vue de volume prise du sud-ouest.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Ancien pavillon-dortoir des religieuses. Elévation orientale.
Ancien pavillon-dortoir des religieuses. Elévation orientale.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Vue de situation de la chapelle prise de l'ouest.
Vue de situation de la chapelle prise de l'ouest.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Clocher de la chapelle. Vue de situation.
Clocher de la chapelle. Vue de situation.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Chapelle. Vue intérieure.
Chapelle. Vue intérieure.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Vue aérienne prise de l'est.
Vue aérienne prise de l'est.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Vue aérienne prise de l'est.
Vue aérienne prise de l'est.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Pavillon Coty. Vue prise de l'est. Architecte Victor Bellaguet.
Pavillon Coty. Vue prise de l'est. Architecte Victor Bellaguet.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Vue aérienne prise du sud-ouest.
Vue aérienne prise du sud-ouest.
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image