Station balnéaire
Station balnéaire
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Sanary-sur-Mer
Var
Ollioules
En ville
4e quart 19e siècle ; 20e siècle
Attribution par travaux historiques
Michel Marius, dit : Michel Pacha (promoteur) Huxley Aldous (habitant célèbre) Kessel Joseph (habitant célèbre) Mann Thomas (habitant célèbre) Mann Kathia (habitant célèbre) Feuchtwanger Lion (habitant célèbre) Feuchtwanger Marta (habitant célèbre) Marcuse Herbert (habitant célèbre) Frank Lisl (habitant célèbre) Frank Bruno (habitant célèbre)
C'est à partir du port de pêche de Sanary (l'un des plus anciens entre Toulon et La Ciotat) que s'est développée la station de villégiature, tout d'abord sous l'impulsion de Marius Michel dit Michel Pacha, également fondateur de la station de Tamaris à La Seyne-sur-Mer. Marius Michel est né à Sanary en 1819, il en est devenu le maire à la fin du 19e siècle. En 1891-1892, il fait construire l'actuelle église paroissiale. A sa mort, en 1907, il est enterré dans le cimetière de la ville où son tombeau est l'oeuvre de l'architecte Paul Page. Sur le guide Joanne de 1906, Sanary est mentionnée comme station hivernale et de bains de mer, comportant deux hôtels et des villas bon marché. Il ne reste pratiquement pas de vestiges de cette époque. Le grand essor date de l'entre-deux-guerres, à l'ouest de la ville, sur la côte sud de la Cride et à la Gorguette. C'est alors un lieu très prisé par les intellectuels internationaux comme Aldous Huxley ou Joseph Kessel. La cité devient un lieu d'accueil pour les écrivains allemands fuyant le nazisme de 1933 à 1939, tels Thomas et Kathia Mann, Lion et Marta Feuchtwanger, Herbert Marcuse ou Bruno et Lisl Frank. Au quartier du Rosaire, se trouve la villa de l'architecte Pierre Barbe, La Pacifique (1928) , exemple majeur de l'architecture moderne. Après la deuxième guerre mondiale, le développement s'est poursuivi sur toute la presqu'île de la Cride, à la pointe de la Tourette et sur le front de mer, le long de la baie de Bandol.
Demeure
La station balnéaire de Sanary-sur-Mer présente un intérêt patrimonial certain du point de vue de l'habitat de villégiature. S'il s'agit d'édifices majoritairement moyens, ce qui en fait la valeur, c'est l'homogénéité. Une grande partie du bâti date de l'entre-deux-guerres.
2001
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
2002
Négrel Geneviève
Dossier individuel
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66