POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Station de villégiature de Valescure

Désignation

Dénomination de l'édifice

Station de villégiature

Appellation d'usage

Valescure

Titre courant

Station de villégiature de Valescure

Localisation

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Saint-Raphaël

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Saint-Raphaël

Canton

Saint-Raphaël

Lieu-dit

Valescure

Références cadastrales

1981 AM

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Parcours de golf

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

20e siècle

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Martin Félix (promoteur) ; Gounod Charles (promoteur) ; Carvalho Léon (promoteur, commanditaire) ; Barbier Jules (promoteur) ; Mariani Angelo (commanditaire) ; Guéneau de Mussi Noël (commanditaire) ; Chargé (commanditaire) ; Labbé Léon (commanditaire) ; Reichenberg Suzanne (commanditaire) ; Huchard Mario (commanditaire) ; Roty Oscar (commanditaire) ; Ashcomb (commanditaire) ; Rendel Stuart (promoteur)

Description historique

Comme la ville, la station de villégiature de Valescure est une création de Félix Martin, maire à partie de 1878, qui la relie à la ville par un boulevard de 5 kilomètres. Un réseau de plus de 15 kilomètres d'avenues et de boulevards dessert le parc résidentiel dont les terrains sont commercialisés par la "Société Civile des Terrains de Valescure" dont Félix Martin est le principal actionnaire avec les "villégiateurs" Charles Gounod, Léon Carvalho et Jules Barbier. A la fin du 19e siècle, Lord Rendel va devenir le plus important propriétaire foncier de Valescure. Il se porte acquéreur des terrains de la "Société civile Saint-Raphaël-Valescure" de Félix Martin, restée plusieurs années en liquidation, et constitue sa propre société dont il confie la gestion à l'architecte Léon Sergent. De 1882 à 1900, les principales villas sont construites par les architectes Pierre Aublé, Sylvain Ravel, Henri Lacreusette, Jacob-Walton Houtelet, Léon Sergent ou Laurent Vianay. Les constructions sont codifiées par le cahier des charges du lotissement. De 1880 à 1888, Valescure est plutôt un centre de tourisme hivernal et climatique où se côtoie un milieu médical parisien et mondain. On y rencontre les célèbres homéopathes Noël Guéneau de Mussi (villa Les Pins IA83000586) et Chargé (villa Saint-Dominique, non étudiée) ou le chirurgien Léon Labbé (Villa Marguerite IA83000584) , groupés autour du mécène Angelo Mariani, pharmacien et inventeur du vin de coca Mariani. S'y retrouvent également des personnalités du milieu artistique, Suzanne Reichenberg, actrice de la Comédie Française et son époux Mario Huchard, auteur dramatique, Léon Carvalho, directeur de l'Opéra Garnier et des Beaux-Arts de Paris et son épouse Caroline, cantatrice, le sculpteur Oscar Roty. En 1889, le docteur Niepce la qualifie de "station hivernale de haute valeur". Compte tenu de la présence d'une source minérale et du fait que la station est déjà créée, il préconise la création d'un établissement thermal (qui ne sera pas réalisé). Le pensionnat pour jeunes filles à la santé déficiente est construit en 1882. C'est aussi le quartier d'élection de la colonie anglaise qui y construit une église anglicane. Le golf est créé en 1896 par Lord Ashcomb, complété en 1904 par un Club House de 16 chambres. A cette époque, ce sont les Britanniques qui prennent le relai de la spéculation foncière par l'intermédiaire de la "Valescure Society Land Company", suivie dans l'entre-deux-guerres par la banque Anglo-Américaine W. King. En 1924, un nouvel hôtel, le Golf Hôtel, est construit selon les plans de l'architecte René Darde. Jusqu'en 1939, il constitue le centre de la station d'hiver. Après la guerre, les Anglais boudent la station et vendent leurs propriétés. Le parc résidentiel qui comportait 15 kilomètres d'avenues et de boulevards, est aujourd'hui loti et les hôtels transformés en résidences à appartements.

Description

Typologie de plan

Ensemble concerté

Commentaire descriptif de l'édifice

Située en retrait par rapport à la mer (environ 3, 5 kilomètres) , la station de villégiature de Valescure est aménagée sur un site d'exception constitué de collines boisées de pins parasols, de chênes liège et de mimosas, dominant le paysage environnant. Elle est organisée en parc résidentiel structuré à partir du Grand boulevard de Valescure et du boulevard du Suveret qui partent tous deux du carrefour des Anglais. Un réseau de boucles faisant retour sur le boulevard constitue des îlots occupés par une ou parfois deux villas. La disponibilité des terrains permet une dispersion des villas sur de grandes parcelles. Les constructions sont en général de grosses villas de type "aristocratique".

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique,propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2007

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Négrel Geneviève

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66

1/2
Vue aérienne prise du sud. Au premier plan, les villas Magali, Marguerite, Le Maquis et La Lézardière.
Vue aérienne prise du sud. Au premier plan, les villas Magali, Marguerite, Le Maquis et La Lézardière.
© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image
Vue aérienne prise du sud. Au premier plan, les villas Magali et Marguerite (Chantereine).
Vue aérienne prise du sud. Au premier plan, les villas Magali et Marguerite (Chantereine).
© Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Voir la notice image