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bourg castral de Cavalaire

Cavalaire

Inventaire

bourg castral

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Cavalaire-sur-Mer ; Saint-Ferréol

Var

Saint-Tropez

Saint-Ferréol

isolé

château fort ; église

Le toponyme Saint-Ferréol conserve probablement le vocable de l'église de ce petit castrum dont on ne connaît actuellement aucune mention dans la documentation antérieure au 14e siècle. Le seul habitat mentionné à Cavalaire par les documents de la seconde moitié du 14e et du 15e siècles paraît être l'embryon du village actuel, proche de la mer, alors intégré au territoire de Gassin. L'abandon du site perché serait donc antérieur au 13e siècle. Ce castrum portait très probablement le nom de Cavalaire, toponyme d'origine prélatine mentionné dans l'Itinéraire maritime d'Antonin sous la forme "Heraclea Caccabaria", forme influencée par le nom, beaucoup plus connu, d'un évêché d'Afrique du nord et que je suggère en conséquence de corriger en "Heraclea Cavalaria". L'habitat antique, situé plus bas sur le coteau, a été mis en évidence par des fouilles assez récentes. Il a été précédé d'un habitat fortifié proto-historique, l'oppidum de Montjean (sur le sommet qui surplombe directement le castrum) , qui a été fouillé et bénéficie depuis 1996 d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des M.H.

schiste ; pierre sèche

Croupe ; altitude : 236 m ; superficie : 500 m2. Le site a été partiellement détruit par l'implantation récente d'un ensemble de villas qui s'éparpillent sur le sommet et le haut des pentes. Il ne reste d'intact qu'une petite bande de terrain conservée entre la plus haute villa et le chemin d'accès au lotissement. Un relevé effectué par un géomètre avant la construction des villas montre l'importance des vestiges alors visibles, mais ne donne pas de détails sur leur état de conservation. Le fragment conservé peut être situé au sud de l'ensemble et doit contenir la totalité ou la plus grande partie d'un bâtiment adossé à un mur d'enceinte et une partie d'un autre bâtiment. Sous les buissons très denses qui couvrent aujourd'hui le terrain, on aperçoit quelques éboulis et des fragments de maçonneries difficilement identifiables. On y voit principalement un pan du mur d'enceinte. Construit en dalles de schiste sans mortier (probablement liées à la terre dans leur état originel) , il est épais de 0, 80 m, haut de 3 à 4 assises et long de plusieurs mètres. Matériel : un fragment de céramique grise. Un fond de silo apparaît dans la coupe du rocher.

type oppidum

vestiges

2001

site archéologique

propriété privée

enquête thématique régionale ; castra désertés du Var

dossier individuel

2002

© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

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