Hôtel de voyageurs
Les Roches rouges ; résidence de vacances de l'IGESA (Institut de Gestion Sociale des Armées)
Hôtel de voyageurs dit Les Roches rouges
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Saint-Raphaël ; avenue du Paradis
Saint-Raphaël
Saint-Raphaël
Roches rouges (les)
Paradis (avenue du)
1981 BH 28
En ville
Jardin d'agrément ; restaurant
1er quart 20e siècle
1906
Porte la date
Signature
Auby Emile (commanditaire)
L'hôtel Les Roches rouges a été construit en 1906 sur les plans de l'architecte cannois Henri Stoecklin par l'entrepreneur, également cannois, J. Giacobi, pour l'hôtelier Emile Auby (date et signatures). Il a été publié en 1912 dans "Monographie des bâtiments modernes" de Raguenet (243e numéro, consacré à l'hôtellerie). Cette publication nous permet de connaître l'état initial. Il a été remanié et transformé en résidence de vacances de l'IGESA. Les toits d'origine des pavillons latéraux étaient à longs pans brisés, à égouts retroussés et demi-croupe. Les frises peintes sous les balcons supérieurs ont disparu.
Pierre ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; crépi
Tuile plate mécanique
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; demi-croupe ; pignon couvert
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie
L'hôtel est construit au centre d'un vaste jardin de 43120 mètres carrés, planté entre autres de quelques très beaux chênes-lièges. Il se détache sur les rochers rouges du Rastel d'Agay et domine la rade. L'ensemble est en moellon crépi ; le soubassement est en grès de l'Estérel taillé à bossages proéminants. Il se compose d'un corps de bâtiment flanqué de deux pavillons couverts chacun d'un toit à longs pans, à pignon couvert. L'étage de comble est éclairé par trois lucarnes en façade. La lucarne centrale est à deux niveaux, s'élevant au dessus d'un fronton qu'elle coupe. Elle est percée d'une ouverture trilobée. L'avant-toit est ouvert, à chevrons apparents. Le restaurant occupait dès l'origine un corps de bâtiment en rez-de-chaussée surélevé, en saillie sur l'angle sud-ouest et largement ouvert sur les trois côtés.
Décor stuqué ; céramique ; peinture
Rameau : pomme de pin, coquille ; colonne, feuillage ; ornement à forme géométrique ; oiseau
Pavillons latéraux flanqués de faux chaînages d'angles à bossages en ciment modelé. L'ensemble du décor de la façade antérieure est en stuc (à l'origine coloré) : rameau portant des pommes de pin au-dessus des portes-fenêtres du troisième niveau et motif de coquille sur les pignons des deux pavillons. Ornement géométrique en céramique sur la face de la lucarne centrale. Dans le hall, colonnes en métal à chapiteaux en stuc feuillagés et consoles à motif de feuillage et de pommes de pin. Les balcons supérieurs étaient soulignés d'une frise peinte représentant une envolée de goélands.
Plan-masse régulier,volumétrie symétrique,élévation avec axe,caractère régionaliste normand
Remanié
1880-1919
Propriété publique (?)
2005
© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
2005
Négrel Geneviève
Dossier avec sous-dossier
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