Maison
Maison de villégiature ; villa balnéaire
Les Myrtes
Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Les Myrtes
Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Sainte-Maxime ; Veirane (chemin de) ; Souvenir-Français (avenue du) ; Jean-Moulin (boulevard)
Sainte-Maxime
Grimaud
Croisette (la)
Veirane (chemin de) ; Souvenir-Français (avenue du) ; Jean-Moulin (boulevard)
2012 F5 2600, 2898
Parc ; conciergerie ; écurie ; remise ; logement ; ferme ; garage
4e quart 19e siècle (détruit) ; 2e quart 20e siècle
1941 ; 1883
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
La première villa Les Myrtes a été construite en 1887 pour monsieur Charles Truc, propriétaire au Luc (83). Les plans datés de 1883 et 1884 sont dessinés pour messieurs Truc et Giraud par l'architecte Sylvain-Joseph Ravel. Ravel donne également les plans de la salle de billard dans un pavillon indépendant, de dépendances constituées d'une écurie pour six chevaux et d'une remise pour quatre voitures surmontées d'un logement à l'étage, d'une étable à chevaux et d'une remise pour charrettes et d'un poulailler.La villa est alors située au cœur d'un vaste domaine d'environ 60 hectares s'étendant sur les pentes de la colline de Souleyas. En 1895, sont rajoutés les remises, les écuries et des logements formant une ferme. Dans les années 1920, le domaine appartient à Henri Truchet d'Ars, dont le père avait épousé Noëllie Truc. Dans les années 1930, elle est la propriété de madame René Marteaux, épouse de Paul Leten, ministre de Belgique. En 1941, cette dernière demande à André Barbier-Bouvet des plans pour une nouvelle villa. Un permis est déposé stipulant la démolition de tous les bâtiments existants, ce qui est fait en 1943. La nouvelle demeure est construite entre 1941 et 1948. L'architecte-décorateur Paul Dupré-Lafon réalise la décoration intérieure ainsi que l'ensemble du mobilier. Des modifications ont été effectuées entre les plans de 1941 et les photos prises lors d'un reportage en 1951, essentiellement du côté oriental. Le décrochement sud-est occupé par le bureau-bibliothèque a été doté d'un arrondi et l'entrée principale a été précédée d'un porche ouvert par trois arcades plein-cintre. Une nouvelle maison de gardien est construite en 1945. Au nord-ouest de la propriété, 36 hectares de terrains sont vendus par madame Leten-Marteaux pour former les lotissements du grand Souleyas (1956) puis du Nouveau Souleyas (1980). Après le décès de madame Marteaux, l'ensemble du mobilier fait l'objet d'une vente chez Christie's à Monaco en 1987. Le parc devant la villa est acquis par la ville en 1991 pour devenir un parc public. L'ensemble des terrains restants est loti dans les années suivantes. La villa existe toujours. Elle n'a pas pu être visitée.
Enduit
Tuile creuse
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré
Élévation à travées
Toit à longs pans croupe ; toit à longs pans croupe ronde ; toit en pavillon ; terrasse
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie
La villa Les Myrtes occupe une position dominante par rapport au parc irrégulier de 3 hectares (actuel parc botanique public des Myrtes) qui descend en pente jusqu'à la mer. Le parc est délimité par deux allées curvilignes périphériques et parcouru par des chemins sinueux. Il est planté de nombreuses variétés de végétaux acclimatés (palmiers) dont certains centenaires, et d'essences méditerranéennes (pins, cyprès, arbousiers). Il bénéficie d'un grand bassin d'irrigation près de la villa. La maison elle-même est construite sur une vaste terrasse maçonnée, étayée par un mur de soutènement, qui communique avec le jardin par deux volées d'escaliers. La terrasse est dallée et intègre massifs fleuris et palmiers. Le plan-masse est constitué de deux corps de bâtiment (la villa et le garage), reliés par un portique, entourant un bassin. La villa présente un jeu de volumes composites de différentes hauteurs et formes de toits (longs pans à croupes, pavillon, terrasse) couverts de tuiles creuses. Le crépi rose des murs ne permet pas de voir les matériaux du gros-œuvre. La maison est constituée d'un sous-sol et d'un étage sur rez-de-chaussée. Le corps de bâtiment ouest est en rez-de-chaussée. Il abrite un garage pour trois voitures et le logement du chauffeur (cuisine, salle à manger, chambre, douche et W.-C.). Il est relié à la maison de maître par un porche à 4 piliers de briques sur lequel ouvre une petite pièce appelée laboratoire. L'accès principal à la maison se fait par l'est. Devant l'entrée se trouve une cour couverte de gravier où les voitures peuvent déposer leurs passagers avant d'aller rejoindre le garage par l'arrière de la maison. Le perron est surélevé par trois marches. L'entrée est précédée d'un porche à trois arcades plein-cintre reposant sur des piliers de brique semblables à ceux du portique. On pénètre dans un vestibule d'où part l'escalier principal et où se trouvent deux vestiaires. La maison est scindée en deux parties très distinctes : au nord, les pièces de service (cuisine, laverie, garde-manger, toilettes, escalier de service du sous-sol à l'étage). L'office, accessible aussi directement par l'extérieur, relie les deux espaces par une petite porte donnant dans la salle à manger. La partie sud, ouverte sur la terrasse, est composée d'un grand salon en deux parties et d'un bureau-bibliothèque. A l'étage, l'escalier arrive sur un palier largement éclairé par trois fenêtres. On retrouve la même séparation qu'au rez-de-chaussée : au nord, l'escalier de service, la lingerie, deux chambres de domestiques, douche, W.-C., au sud, trois chambres avec salles de bains individuelles dont deux ouvrant sur une terrasse, et la roberie-penderie. Toutes les pièces ont leur cheminée en pierre de Lens ou de Rognes. Les sols sont en calcaire de Comblanchien. Au sous-sol, se trouvent la chaufferie, des caves, la réserve à vins.
Sculpture
Ange
Sur le mur de façade bordant la terrasse, à l'ouest, une statue en pierre figurant un ange est plaquée devant un panneau en pierre de Rognes.
Plan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère régionaliste provençal
Propriété privée
2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
2011
Négrel Geneviève
Dossier individuel