Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Las Palmas, actuellement Saint-Jude

Dénomination de l'édifice

Maison

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature ; villa balnéaire

Appellation d'usage

Las Palmas, actuellementSaint-Jude

Titre courant

Maison de villégiature (villa balnéaire) dite Las Palmas, actuellement Saint-Jude

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Sainte-Maxime ; Bellevue (boulevard) 18

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sainte-Maxime

Canton

Grimaud

Adresse de l'édifice

Bellevue (boulevard) 18

Références cadastrales

2012 AB 75, 74

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Garage ; jardin d'agrément ; puits ; piscine

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1931 ; 1952 ; 1997

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source

Description historique

La villa Las Palmas et son garage ont été construits en 1931 par l'architecte André Barbier-Bouvet pour madame Galliano. Elle comportait dès l'origine une piscine dont elle a conservé les locaux techniques sous la terrasse en terre-plein. En 1952, elle est agrandie d'une aile à l'ouest. Elle appartient alors à madame Bellissen, de Marseille. L'architecte est toujours Barbier-Bouvet en collaboration avec René Richier. En 1997, de nouveaux aménagements importants sont effectués par l'architecte Serge Rolland dont la construction d'une cuisine d'été dans l'angle sud-est, l'aménagement des jardins et le réaménagement total des espaces intérieurs qui sont alors redécorés dans un esprit éclectique.

Matériaux du gros-œuvre

Enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans croupe ; toit en pavillon

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie

Commentaire descriptif de l'édifice

La villa est située au milieu d'un jardin accidenté d'environ 5 018 mètres carrés dominant la ville et le golfe de Saint-Tropez. Les matériaux du gros-œuvre sont masqués par un enduit lisse. Les toits à longs pans à croupes et le toit en pavillon du belvédère sont couverts de tuiles creuses. La villa d'origine occupe une surface au sol de 326 mètres carrés organisés au rez-de-chaussée surélevé selon un plan régulier en U autour d'un patio précédé d'un portique. L'étage n'occupe que la partie nord-ouest (133 mètres carrés), lui-même surmonté d'un belvédère de plan carré. Le rez-de-chaussée est composé de trois ailes autour d'un espace central occupé par le living-room largement ouvert sur un patio avec une fontaine centrale. Le patio est à présent fermé (la fontaine disparue) et est devenu une extension du living-room. Le côté oriental est constitué d'un vaste hall d'entrée et d'un salon. Le côté ouest est composé de deux chambres partageant une salle de bains. Le côté nord abrite les pièces de service (cuisine, office et réserve). Un escalier descend au soubassement où se trouvaient les chambres des domestiques et la chaufferie. Un escalier en équerre dessert l'étage où se trouvent des chambres. L'aile ouest (60 mètres carrés) consistait en un grand porche ouvert (à présent fermé) surmonté de deux chambres et de sanitaires. En avancée à l'angle sud-est se trouve à présent une cuisine et une salle à manger d'été.

Commentaires d'usage régional

Plan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère méditerranéen

État de conservation (normalisé)

Remanié

Observations concernant la protection de l'édifice

Cette villa est, avec la villa que l'architecte André Barbier-Bouvet construisit pour lui-même avenue du Général-Leclerc en 1931, et la villa L'Assomption boulevard des Cistes datant de 1927, l'une des villas les plus intéressantes construites à Sainte-Maxime par cet architecte.

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Copyright de la notice

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Négrel Geneviève

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel