Maison de villégiature (villa balnéaire, de sculpteur) dite Le Barjac

Dénomination de l'édifice

Maison

Genre du destinataire

De sculpteur

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature ; villa balnéaire

Appellation d'usage

Le Barjac

Titre courant

Maison de villégiature (villa balnéaire, de sculpteur) dite Le Barjac

Localisation

Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var (83) ; Sainte-Maxime ; Florentin-Brigaud (boulevard)

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sainte-Maxime

Canton

Grimaud

Lieu-dit

Virgili

Adresse de l'édifice

Florentin-Brigaud (boulevard)

Références cadastrales

2012 F3 1461

Partie constituante non étudiée

Atelier ; forge ; mur de soutènement ; lavoir ; puits

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1933

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Le sculpteur animalier Florentin Brigaud (1886-1958) venait en vacances à Saint-Tropez à la fin des années 1920. Des amis lui parlent du domaine agricole que Jacques Sadoul (1881-1956), avocat et homme politique, futur maire de Sainte-Maxime (1945-1947), avait acheté vers 1925-1926 et qu'il était en train de lotir. Brigaud achète un lot d'un hectare, dont il ne reste actuellement que la moitié, et fait construire une maison de villégiature dont il dessine lui-même les plans. Elle est en construction en 1933. Elle est complétée par un atelier et une forge qui lui permettait de réaliser des œuvres sur place. Le quartier de Virgili devient un lieu de regroupement d'intellectuels et d'artistes qui entretiennent des relations suivies. Outre Florentin Brigaud et Jacques Sadoul, aux Pins parasols, on trouve Léon Azéma, architecte (Grand Prix de Rome), résidant de 1930 à 1978, Jean Perzel, peintre-verrier et créateur de luminaires d'art, qui réalise les lanternes d'applique extérieures de la villa de Brigaud et la décoratrice Jeanne Laurent. Florentin Brigaud décède dans sa maison de Sainte-Maxime en 1958.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre (?) ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Toit à longs pans pignon couvert ; toit conique

Commentaire descriptif de l'édifice

La villa est construite au bord du boulevard Florentin-Brigaud, en fait un chemin de collines, à l'avant d'une parcelle en lanière de 9 820 mètres carrés à l'origine (4 600 actuellement), sur laquelle coule au sud le ruisseau le Barjac. Le terrain, dont la pente a été rachetée par des murs de soutènement délimitant des terrasses, est planté de chênes-lièges, pins et autres essences locales. Au milieu du terrain se trouvent l'atelier et la forge de Florentin Brigaud, ainsi qu'un lavoir abrité par une pergola et un puits couvert d'un dôme. Le plan-masse de la maison (74 mètres carrés) est tout en longueur et aligne une succession de volumes composites : au nord-est, une tour couverte d'un toit conique, dont la partie supérieure est en fait un château d'eau, puis trois volumes couverts de longs pans (pignons couvert) dont la hauteur de la ligne de faîte va en diminuant, enfin une toute petite terrasse à pergola. Sur la tour et sur la façade d'agrément (sud-est) se trouvent deux lanternes d'appliques. A l'intérieur, la distribution des pièces est en enfilade : on pénètre dans un petit vestibule, des toilettes sont au rez-de-chaussée de la tour, puis on passe dans le séjour avec une cheminée en brique (une fenêtre à l'est, une fenêtre à l'ouest), une chambre, une cuisine à l'ouest prolongée par une véranda ouvrant sur la terrasse. L'atelier, dit L'Arche de Noé, est une petite construction en rez-de-chaussée surélevé. Au soubassement se trouve une chambre qui permettait à l'artiste de dormir sur place. L'atelier est au rez-de-chaussée, éclairé par les quatre côtés, équipé d'une cheminée. Une douche est à l'extérieur. A l'intérieur de la forge, se trouvent encore la cheminée, l'enclume et un établi avec de l'outillage.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture

Indexation iconographique normalisée

Ornement animal ; symbole du zodiaque

Description de l'iconographie

Sur la face antérieure de la tour est apposée une dalle de pierre claire sculptée en relief écrasé d'un capricorne, de profil. Elle porte, gravé, le symbole du zodiaque correspondant et la signature de l'auteur, F. Brigaud.

Commentaires d'usage régional

Plan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation sans axe ; caractère régionaliste provençal

Observations concernant la protection de l'édifice

Cette maison, modeste par ses proportions et son traitement, présente l'intérêt d'avoir été la résidence de villégiature d'un sculpteur, conçue par lui-même et complétée d'un atelier et d'une forge lui permettant de travailler. Elle a conservé de nombreux souvenirs de son ancien propriétaire et de ses voisins artistes Léon Azéma et Jean Perzel.

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2011

Copyright de la notice

(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2011

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Négrel Geneviève

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel