Hôtel
Hôtel de la Pérate
Hôtel de la Pérate
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 30 rue Gaston-Guillemet
Fontenay-le-Comte commune
Gaston-Guillemet (rue) 30
1812 D 772 ; 1843 H 964 ; 1984 BE 95
En ville
3e quart 16e siècle
Boullay du Jacques (commanditaire)
Parties déplacées à : 83, Hyères
Cet hôtel, dit de la Pérate, a vraisemblablement été construit au cours du 3e quart du 16e siècle. L'appellation " de la Pérate " ne repose sur aucun fondement, le constructeur étant un membre de la famille du Boullay (Jean ou plutôt son fils Jacques) dont les armes ornent une cheminée déplacée, mais photographiée par Jules Robuchon et dessinée par Arthur Bouneault et Octave de Rochebrune auparavant. Le fait que les armes de Gabrielle Gallier, que Jacques du Boullay épouse en 1574, n'accompagnent pas les siennes laisse penser que l'hôtel était achevé à cette date. Un acte notarié indique qu'en 1581 la demeure est louée par les époux du Boullay-Gallier à Jacques Gobin, receveur des tailles. Une cheminée du logis arrière date du 17e siècle, une du logis sur rue date du 18e. Au 19e siècle, l'une des cariatides encadrant la boutique a été détruite, l'autre mutilée. Vers 1878, la très belle cheminée armoriée a été déposée et vendue à un particulier habitant à Hyères, dans le Var. Au 19e siècle, la façade arrière du logis sur rue a été reprise. Au 20e, la cour a été couverte et aménagée en pièce d'habitation, la fenêtre du rez-de-chaussée de la façade arrière transformée en porte. Sous l'Ancien Régime, la propriété ressortissait du fief de la Vau.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon
Ardoise ; tuile creuse
2 étages de sous-sol ; 2 étages carrés
Voûte en berceau en anse-de-panier
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; noue ; toit à un pan ; terrasse
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier droit, en maçonnerie
Seule la façade sur rue est en pierre de taille, le reste étant en moellon. La couverture était en tuile à l'origine ; actuellement le logis sur rue est couvert en ardoise, le logis arrière en tuile et la tourelle d'escalier, arasée, est en terrasse. Les deux niveaux de sous-sol sont voûtés. L'escalier menant aux étages est en vis, ceux donnant accès aux sous-sols sont droits.
Sculpture
Ordre antique : superposition ; cariatide
Restauré
1944/12/19 : inscrit MH partiellement
Secteur sauvegardé
À signaler
Élévation
Propriété privée
1996
© Inventaire général
2000
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel