Hôtel
Hôtel
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 14 rue Pierre-Brissot
Fontenay-le-Comte commune
Pierre-Brissot (rue) 14
1812 D 727 à 730 ; 1843 H 797, 799, 808, 809 ; 1984 BE 15, 16, 258, 260
En ville
Communs ; orangerie ; ouvrage fortifié
2e moitié 18e siècle
16e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle
1835
Porte la date
Savary des Forges (commanditaire) Savary de l'Epinerays (commanditaire)
D'après l'analyse stylistique, cet hôtel a été édifié au cours de la 2e moitié du 18e siècle. Les commanditaires appartiennent à la famille Savary des Forges, propriétaire en 1748 d'après un aveu du fief de Guinefolle (fief dont ressortissait la demeure) , et en 1789 d'après la liste des personnes ayant acquitté la contribution patriotique. La demeure précédant l'hôtel du 18e siècle datait du 16e siècle et appartenait à la famille Brisson, comme le prouvent plusieurs actes notariés concernant la maison et une maison contiguë, le 16 rue Pierre-Brissot. L'aile de gauche réutilise un corps de bâtiment de cette maison du 16e siècle et tous les sous-sols existant sous la demeure semblent dater de cette époque. Entre 1812 et 1826, une orangerie est édifiée ; elle est absente sur le plan cadastral de 1812 et présente sur le plan d'alignement de 1826. Des travaux de réfection et de décoration sont réalisés au cours du 2e quart du 19e siècle pour la famille Savary de l'Epinerays, notamment dans la partie nord. La date 1835 est portée sur la façade sur jardin du bâtiment situé en prolongement du bâtiment en fond de cour et le monogramme SL est visible dans une chambre. A la fin du 19e siècle, une partie des bâtiments donnant sur la cour postérieure est détruite. A noter que l'hôtel intègre une tour de l'enceinte de la ville ; voir le dossier fortification d'agglomération.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Tuile creuse ; ardoise
Plan régulier
2 étages de sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Voûte en berceau
Élévation à travées
Toit à longs pans ; croupe ; noue ; toit à un pan ; croupe ronde ; toit en pavillon ; croupe polygonale
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Cet hôtel entre cour et jardin possédait également une cour postérieure entourée de constructions, d'après les cadastres anciens ; les bâtiments au nord-ouest et au nord-est de cette cour n'existent plus, dégageant le jardin. Le gros-oeuvre est en moellon enduit, à l'exception du portail et de la façade sur rue de l'aile droite, en pierre de taille. Toutes les toitures sont en tuile, sauf les tourelles encadrant le portail, couvertes de croupes polygonales en ardoise. La tourelle de gauche loge un escalier secondaire en vis (remploi du 16e siècle) , celle de droite un escalier moderne en bois. Les ailes sont couvertes de toits à longs pans à croupe. L'aile à gauche de la cour abrite des communs ; elle est prolongée, coté jardin, par un bâtiment couvert d'un toit à un pan intégrant une tour de ville coiffée d'une croupe ronde. Le bâtiment principal en fond de cour est couvert d'un toit à longs pans ; il se prolonge vers le nord-est par un autre corps de bâtiment couvert d'un toit à longs pans. L'escalier principal se trouve à la jonction de ces deux constructions. L'orangerie, enfin, est couverte d'un toit en pavillon. Les sous-sols sont en partie plafonnés, en partie voûtés, en partie taillés dans le rocher.
Décor stuqué ; décor stuqué (étudié dans la base Palissy)
Figure mythologique ; lyre ; cygne
Décors stuqués dans un salon, notamment des victoires, des lyres et des cygnes.
Restauré
IM85000204
Secteur sauvegardé
À signaler
Propriété privée
1996
© Inventaire général
2000
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel