Hôtel
Hôtel dit des Trois-Marchands, puis du Boeuf-Couronné
Hôtel dit des Trois-Marchands, puis du Boeuf-Couronné
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 10, 10bis rue Puits-Saint-Martin
Fontenay-le-Comte commune
Puits-Saint-Martin (rue) 10, 10bis
1812 E 270 ; 1843 G1 543 ; 1984 BH 16
En ville
Communs
16e siècle ; 3e quart 17e siècle
Daté par source
Pascal Antoine (commanditaire)
Cet hôtel a vraisemblablement été édifié par Antoine Pascal au cours du 3e quart du 17e siècle. En effet, il appartient à ce dernier et est qualifié de "maison nouvellement construite" dans un aveu du fief de Grissais daté de 1675. D'après cet aveu, l'hôtel a pris la place de maisons appartenant à trois propriétaires différents ; il en subsiste des parties importantes datant du 16e siècle (sous-sol, façades sur cour avec grandes croisées dont les meneaux ont été supprimés, fenêtre à fronton triangulaire). Au fil du temps, la demeure a été fortement remaniée intérieurement et il ne subsiste guère de la campagne du 17e siècle que l'escalier monumental. Au 18e siècle, l'hôtel appartient à la famille Jolly de Saint-Picq, par l'intermédiaire d'une demoiselle Moriceau de Cheusse. Vers 1765, suite à la concession d'un terrain dans les anciens fossés de la ville, faite à un autre particulier, l'hôtel se trouve quasiment privé de son principal accès, situé du coté nord. En 1794, il est vendu comme bien national. Au 19e siècle, c'est l'annexe de l'hôtel des Trois-Piliers, rue Georges-Clémenceau, incendié en 1868. Des travaux achevés en 1873 sont notés dans les matrices cadastrales ; l'impôt foncier passe alors de 300 à 260 francs. Jusqu'au milieu du 20e siècle, c'est un hôtel-restaurant, ce qui explique la construction d'une cuisine dans le jour central de l'escalier. Sous l'Ancien Régime, l'hôtel ressortissait à la fois du fief de Grissais et du fief de Guinefolle. L'appellation "Trois-Marchands" se trouve dans un aveu de 1746, celle de "Boeuf-Couronné" en 1869.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan régulier en U
Sous-sol ; 2 étages carrés
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie, suspendu
A noter une très forte dénivellation (actuellement de deux niveaux) entre la cour de l'hôtel, rue du Puits-Saint-Martin, et l'arrière donnant actuellement sur une impasse débouchant sur la place Viète.
Remanié
Secteur sauvegardé
Escalier
Propriété privée
1995
© Inventaire général
2000
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel