Hôtel de Pervinquière

Désignation

Dénomination de l'édifice

Hôtel

Appellation d'usage

Titre courant

Hôtel de Pervinquière

Localisation

Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 45, 47 rue de la République

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Fontenay-le-Comte commune

Adresse de l'édifice

République (rue de la) 45, 47

Références cadastrales

1812 F 263, 264 ; 1843 C2 1359 à 1362, 1364 à 1367 ; 1984 AS 260, 261, 266

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Communs ; remise ; écurie

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 18e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Charlot Jacques (commanditaire)

Description historique

L'hôtel de Pervinquière a été édifié entre 1770 et la Révolution pour Jacques Charlot de la Vergne (propriétaire en 1789) et son épouse la dame Jeanneau ; leur fils Jean-Hilaire épousa Isabelle-Julie de Pervinquière en 1797, ce qui explique le nom donné à la demeure. En 1810, les époux Charlot-Pervinquière vendirent l'hôtel, où ils résidaient, pour la somme de 29629 francs, à deux familles alliées, les Théronneau et les de Givry, ce qui entraîna la division en deux propriétés, effective sur le plan d'alignement de 1826. Il est précisé dans l'acte de vente que l'hôtel a été édifié par les parents de Jean-Hilaire Charlot, Jacques Charlot et la dame Jeanneau, "qui le firent construire sur un terrain propre à la dite feue dame Charlot". Depuis la division, la partie est (actuel n° 47) n'a guère été reprise. En revanche, dans la partie ouest (actuel n° 45) la construction d'un escalier a été nécessaire. Au début du 20e siècle, la façade sur rue du bâtiment de commun du n° 45 a été refaite. Après avoir été converti en hôtel de voyageur (le "Rouet d'Argent") de 1924 à 1934, le n° 45 a été repris intérieurement : l'escalier a été reconstruit, une cheminée a été refaite et des décors peints exécutés. Une datation plus précise de la construction de l'hôtel pourrait être donnée par des aveux tardifs du fief de Saint-Michel-le-Cloucq, dont il semble que ressortissait la propriété.