Manoir
Manoir d'Ardennes
Manoir d'Ardennes
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 15 rue d'Ardennes
Fontenay-le-Comte commune
Charzais, Ardennes
Ardennes (rue d') 15
1810 C 744 à 747 ; 1843 B2 483 à 486 ; 1992 BZ 7, 11
En écart
Chapelle ; communs
Limite 15e siècle 16e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 3e quart 19e siècle
1633 ; 1635 ; 1862
Porte la date ; daté par source
Dyvé Fiacre (commanditaire) Babin Françoise (commanditaire)
Parties déplacées
L'histoire du manoir d'Ardennes est connue grâce à l'abbé Aillery. Selon lui, la première mention de la châtellenie d'Ardennes date de 1203. Toutefois, les vestiges les plus anciens (des ouvertures en accolade) ne datent que de la fin du 15e siècle. Des travaux importants furent réalisés au 17e siècle, sans doute après les ravages des guerres de Religion. La réfection du logis est datée de 1633, celle de la chapelle de 1635, l'une et l'autre pour les propriétaires d'alors Fiacre Dyvé et Françoise Babin. A la base du fronton de la porte du logis on peut lire l'inscription " Dyvé 1633 Babin ". Quant à la chapelle, selon l'abbé Aillery, elle était voûtée d'ogives et à la clef on lisait l'inscription " Fiacre Dyvé Françoise Babin ont faict bastir cette chapelle en l'année 1635 ". La chapelle existe toujours, mais la voûte s'est écroulée. En 1795, un acte notarié rend compte d'une visite très détaillée de la propriété. En 1850, l'architecte fontenaisien Jean-Firmin Levêque, alors architecte départemental, acquiert le manoir et ses dépendances. D'après les matrices cadastrales, il y réalise des travaux, achevés en 1862 ; la porte de la façade nord du logis est sans aucun doute son oeuvre. Au début du 20e siècle, la propriété est en partie en ruine d'après Aillery. A partir de 1970, d'importants travaux de réfection sont réalisés, en vue notamment de l'aménagement du bâtiment ouest en gîte rural. Auparavant, trois cheminées du 17e siècle avaient été enlevées. En raison des profonds remaniements opérés aux 19e et 20e siècles, à l'exclusion du logis proprement dit et de la chapelle, la disposition et la distribution des différents corps de bâtiment est difficile à saisir.
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
Plan rectangulaire régulier
Sous-sol ; 1 étage carré
Voûte en berceau ; voûte d'ogives
Élévation à travées
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
Sculpture
Ordre dorique ; rose ; armoiries ; tête ; coquille
La porte du logis est flanquée de colonnes doriques. Des roses sont sculptées dans les écoinçons de l'arc et un écu aux armes bûchées orne le fronton. Une coquille décore la niche au-dessus de la porte de la chapelle. Une tête sculptée, déposée, supportait autrefois l'une des nervures de la voûte d'ogives de la chapelle.
Restauré ; remanié
Porte
Propriété privée
1997
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel