Couvent
De carmélites déchaussées
Notre-Dame-du-Mont-Carmel ; le Sacré-Coeur-de-Jésus
Couvent de carmélites déchaussées
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; rue Nicolas-Rapin
Fontenay-le-Comte commune
Nicolas-Rapin (rue)
1984 BH 475
En ville
Chapelle
2e quart 20e siècle
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Le carmel de la rue Nicolas-Rapin a été fondé par les carmélites déchaussées du couvent d'Ypres, en Belgique, réfugiées à Fontenay pendant la première guerre mondiale ; il s'agit donc d'un transfert plus que d'une véritable fondation. L'autorisation apostolique a été octroyée le 22 février 1922 et le couvent a été placé sous le vocable de Notre-Dame-du-Carmel et du Sacré-Coeur-de-Jésus. L'histoire du carmel de Fontenay est relatée dans les Annales du carmel de Vlaterminge, d'après le témoignage direct de religieuses y ayant vécu. Les religieuses sont arrivées à Fontenay fin 1919 et ont acquis les propriétés de Virçay et de Laroque-Latour, rue Rapin. La construction s'est faite essentiellement sur des terrains non bâtis. Dans la partie ouest, des demeures ont été remaniées et intégrées au monastère. La construction a novo de la chapelle, très soignée, ainsi que celle des ailes nord et est des bâtiments conventuels, a débuté en 1930 seulement et n'a jamais été véritablement achevée ; il n'y a aucune trace de bâtiment neuf sur les vues aériennes prises en 1926 et, en 1930, il est question de fondations par l'entreprise fontenaisienne Léon Henri, ce qui confirme le témoignage des Annales. Les travaux ont été financés par la première prieure, mère Marguerite-Marie, membre d'une très riche famille de Bruges dont le chef avait légué tous ses biens au carmel. On ignore le nom de l'architecte, mais selon le voeu de la seconde prieure, mère Marie-Madeleine, l'oeuvre s'inspire directement du carmel de Lisieux pour les bâtiments conventuels et pour la chapelle ; la façade de cette dernière, en particulier, est une réplique de celle de Lisieux, reconstruite vers 1920 par les architectes Adline, de Lisieux, et R. Ménage, de Caen. L'éventuelle participation de l'un de ces deux architectes, non prouvée jusqu'à présent, demeure une hypothèse non négligeable. Les religieuses, qui n'étaient plus que cinq, ont définitivement quitté le couvent en 1958 ; la prieure rejoignit le carmel de Fatima et emmena avec elle le mobilier religieux. Dès 1958, les bâtiments ont été rachetés par l'institution Saint-Joseph et intégrés à l'école ; en 1995, ils ont été acquis par un particulier.
Calcaire ; pierre de taille ; moellon ; enduit
Ardoise
Plan allongé
3 vaisseaux ; 1 étage carré
Voûte en berceau ; voûte d'arêtes ; coupole
Élévation à travées ; élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans ; appentis ; terrasse ; dôme polygonal ; toit à l'impériale
L'église est construite en pierre de taille avec des toitures en ardoise, toit à longs pans pour la nef centrale voûtée en berceau, appentis pour les bas-côtés voûtés d'arêtes, dôme octogonal pour le choeur coiffé d'une coupole. Les bâtiments conventuels sont construits en moellons enduits et couverts de toits à longs pans, en ardoise pour l'aile est surmontée d'un clocher à toit à l'impériale, en fibrociment pour l'aile nord, en tuile creuse pour l'aile ouest, maison ancienne remaniée et intégrée au couvent. Par ailleurs, des portiques couverts de terrasses longent l'église et l'aile est.
Sculpture
Ordre ionique, ordre corinthien, fronton, ordre religieux : symbole
La façade de la chapelle est rythmée de colonnes ioniques et corinthiennes superposées, l'intérieur de colonnes et de pilastres ioniques. Le fronton de la façade est orné d'un écu avec les armes du Carmel.
Secteur sauvegardé
Chapelle
Propriété privée
1995
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel