Couvent ; école
De cordeliers
Ecole Notre-Dame
Couvent de cordeliers, puis école Notre-Dame
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 29 rue Rabelais
Fontenay-le-Comte commune
Rabelais (rue) 29
1812 E 72 à 75, 78 ; 1984 AH 281
En ville
Chapelle
1er quart 17e siècle ; 4e quart 18e siècle ; milieu 19e siècle
1618 ; 1845 ; 1848 ; 1857
Daté par source ; daté par travaux historiques
Attribution par source
Les cordeliers de Fontenay fondèrent leur premier couvent dans le faubourg du Puits-Saint-Martin, vers 1320 selon la tradition. Suite à la ruine des bâtiments pendant les guerres de Religion, en 1562 puis en 1568, les religieux s'établissent au sud de l'actuelle rue Rabelais, sur un terrain qu'ils acquièrent en 1614 ; en 1618, ils vendent leur ancien couvent à des particuliers. L'édification des nouveaux bâtiments est en cours en 1618. Le 14 mars de cette année, un marché est passé entre Claude Porcher de Laumondière et le tailleur de pierre fontenaisien Michel Paistre, pour l'édification de la chapelle Porcher dans l'église du couvent ; il est fait mention dans l'acte du "couvent nouvellement construit". Par ailleurs, Benjamin Fillon attribue l'oeuvre aux maçons et tailleurs de pierre fontenaisiens Michel Paistre, Jean Janaud et Jean Mairang et avance la date 1623 comme étant celle de la consécration de la chapelle. De ce couvent, il subsiste essentiellement le sous-sol, sous une partie du bâtiment principal, et une aile du cloître. D'importants travaux semblent entrepris peu avant la Révolution, vers 1780 d'après l'analyse stylistique. Le bâtiment principal à deux étages, possédant un escalier remarquable, et le bâtiment plus bas dans son prolongement à l'ouest, datent en grande partie de cette campagne. A la Révolution, après avoir servi à divers usages, le couvent est vendu comme bien national à deux particuliers. Les procès-verbaux d'estimation dressés en 1792, se référant à un plan non retrouvé levé par l'ingénieur Champion de la Bretonnière, ne permettent pas d'identifier avec une précision suffisante les bâtiments concernés. Il en va de même de l'acte de vente partielle de la propriété en 1799, où il est question de "masures du ballet de la ci-devant église", de "grand bâtiment" à la suite et de "bâtiment neuf" dans l'alignement et au sud de l'entrée. A partir de 1843, les Ursulines de Chavagnes acquièrent la propriété en plusieurs étapes et y installent leur école, précédemment au 3 rue Pont-aux-Chèvres. Elles entreprennent d'importants travaux. D'après les matrices cadastrales, la construction de la chapelle est achevée en 1848, selon toute vraisemblance à l'emplacement de l'ancienne ; la bénédiction a lieu le 2 février 1849. Des travaux d'agrandissement sont réalisés vers 1845 (l'impôt foncier passant de 480 à 540 francs) , et surtout en 1857 (l'impôt foncier passant alors de 540 à 800 francs) ; c'est sans doute de cette dernière campagne que date la remodélation de la partie est du bâtiment principal. L'école Notre-Dame s'étend considérablement au 20e siècle. Parmi les travaux réalisés dans l'enceinte de l'ancien couvent des cordeliers, figurent, vers 1975, la division de la chapelle dans le sens de la hauteur par un plancher et la destruction de la partie sudouest des bâtiments en vue d'une nouvelle construction.
Calcaire ; moellon ; enduit
Tuile creuse
Plan régulier ; plan allongé
Sous-sol ; 2 étages carrés ; 1 vaisseau
Voûte en berceau ; cul-de-four
Élévation à travées ; élévation ordonnancée sans travées
Toit à longs pans ; croupe ; noue
Escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en maçonnerie
Les deux bâtiments principaux, orientés est-ouest et dans le prolongement l'un de l'autre, sont desservis par des escaliers à jour ; l'accès au sous-sol, voûté en berceau, se fait par un escalier en équerre. La chapelle, de plan allongé, est voûtée en berceau pour la nef, en cul-de-four pour le choeur.
Décor stuqué
Pilastre, ornement à forme végétale, ornement : représentation humaine
Un salon du rez-de-chaussée est décoré de stucs, notamment d'une allégorie de l'Abondance.
Restauré
Secteur sauvegardé
À signaler
Propriété privée
1995
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel