Commanderie
D'hospitaliers de Saint-Lazare-de-Jérusalem
Saint-Thomas
Commanderie d'hospitaliers de Saint-Lazare-de-Jérusalem
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; 4 rue de la Ragoiserie
Fontenay-le-Comte commune
Saint-Thomas
Ragoiserie (rue de la) 4
1812 A1 719 à 722, 1104 à 1106 ; 1843 B1 222 à 226 ; 1984 AM 391, 407 à 409, 423, 460, 461, 475, 476
En écart
Chapelle ; logis ; parties agricoles
2e moitié 15e siècle
1er quart 17e siècle
L'existence d'une aumônerie d'hospitaliers de Saint-Lazare-de-Jérusalem, placée sous le vocable de Saint-Thomas, est attestée en 1234 (charte publiée par Marchegay et par Fillon). Les bâtiments conservés ou documentés les plus anciens, logis et chapelle en particulier, datent vraisemblablement de la seconde moitié du 15e siècle, avec d'éventuels remplois de maçonneries plus anciennes. Le relief représentant saint Georges date plutôt du 16e siècle. Enfin, une porte a été ouverte au début du 17e siècle dans le mur sud de la chapelle. Après la suppression de l'ordre en tant que tel par le pape, en 1603, et la fondation de l'ordre de Notre-Dame du MontCarmel par Henri IV, auquel est réuni Saint-Lazare, des travaux sont entrepris, en plus de la porte sud de la chapelle. En 1628 et surtout en 1633, des marchés sont passés avec des maçons fontenaisiens, pour la réfection de murailles et de dépendances. En 1731 et 1744, des visites sont effectuées en vue de travaux ; la réception d'ouvrages non identifiés a lieu en 1759. Il est difficile de savoir jusqu'à quand Saint-Thomas a rempli ses fonctions hospitalières, avec des religieux résidant sur place. Il semble qu'assez tôt, la commanderie n'était plus qu'une exploitation agricole dont les revenus étaient utilisés à des fins charitables. En 1695, d'après un arrêt du Conseil d'Etat, la commanderie n'est plus en état de gérer les aumônes ; en 1725, d'après un autre arrêt du Conseil d'Etat, ses revenus sont réunis à ceux de l'hôpital général. A la Révolution, elle est mise en vente comme bien national et acquise le 8 août 1794. Il n'est guère aisé, dans l'état actuel des bâtiments, d'évaluer les travaux réalisés au 19e siècle, notamment dans les parties agricoles. En effet, ces dernières ont été en grande partie détruites au cours du dernier quart du 20e siècle. Enfin, vers 1990, le choeur de la chapelle a été abattu et le relief représentant saint Georges a été déposé.
Calcaire ; moellon
Tuile creuse
Plan allongé
Sous-sol ; 1 étage carré ; 1 vaisseau
Voûte en berceau en anse-de-panier
Toit à longs pans
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
La chapelle, de plan allongé, possède un seul vaisseau. On accède au sous-sol du logis, voûté en berceau en anse-de-panier, par un escalier en vis.
Sculpture
Ordre dorique, fronton ; saint
L'accès latéral à la chapelle est flanqué de pilastres doriques dont l'entablement est surmonté d'un fronton triangulaire. Un relief représentant saint Georges terrassant le dragon, aujourd'hui déposé, était sculpté du coté sud, à l'intérieur de la chapelle.
Remanié ; restauré
Sous-sol
Propriété privée
1997
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel