Église paroissiale
Saint-Nicolas
Église paroissiale Saint-Nicolas
Pays de la Loire ; Vendée (85) ; Fontenay-le-Comte ; rue Saint-Nicolas
Fontenay-le-Comte commune
Saint-Nicolas (rue)
1812 F 953
En ville
15e siècle
Milieu 17e siècle
Daté par travaux historiques ; daté par source
Bourbon, cardinal de (personnage célèbre)
L'église Saint-Nicolas était le sanctuaire de la troisième paroisse de Fontenay, définitivement supprimée à la Révolution et réunie à celle de Saint-Jean. Le cimetière était en face, de l'autre coté de la rue. A l'origine, il s'agissait d'un prieuré dépendant de l'abbaye de Maillezais ; le premier prieur connu, Umbert, est cité en 1216. L'église médiévale semble avoir été entièrement reconstruite au 15e siècle. Elle est fortement endommagée par les Protestants en 1568. Après avoir été remise en état, elle sert de lieu de culte à la paroisse Notre-Dame jusqu'en 1602 (l'église de cette dernière étant affectée au culte protestant) et à celle de Saint-Jean jusqu'en 1604 (son église étant très endommagée). En mai 1590, y eurent lieu les obsèques du cardinal de Bourbon, roi de la Ligue sous le nom de Charles X, dont l'urne contenant les viscères fut scellée dans un pilier du choeur. A partir du milieu du 17e siècle, des travaux de réfection sont exécutés. D'après des textes cités par l'abbé Aillery, la fabrique souhaite notamment couvrir l'église, en partie de lambris, en partie de voûtes ; l'évêque de la Rochelle donne son autorisation en 1652. En 1653, est passé le marché des murs de la nef. Enfin, en 1774 est passé un marché concernant le mobilier et le décor du choeur ; le texte dépeint un intérieur raffiné. A la Révolution, la paroisse est supprimée. L'église est utilisée par le Génie militaire comme magasin à fourrages de 1793 à 1805, date à laquelle, en février, le clocher s'effondre lors d'un ouragan. En 1809, suite à une enquête préfectorale, la Ville déclare ne pas avoir besoin d'un troisième lieu de culte paroissial et envisage la vente des ruines. Quant aux divers projets de rétablissement du magasin à fourrages par le Génie militaire, en particulier le projet de 1825, ils resteront tous sans suite. Finalement, en 1836 la fabrique vend les ruines à un entrepreneur qui édifie deux maisons à leur emplacement, les actuels 30 et 32 rue Saint-Nicolas. La silhouette de l'église est connue par le dessin de Clémenceau de la Serrie en 1798, où l'on voit le clocher, comparable à ceux de Notre-Dame et de Saint-Jean (doc 206 du dossier ville) , et par la gravure d'Octave de Rochebrune en 1861, d'après Monbail, où l'on voit l'édifice après le sinistre de 1805.
Plan allongé
Détruit
1995
© Inventaire général
2001
Réau Marie-Thérèse
Dossier individuel