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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de matériel d'équipement industriel A. Faure et Compagnie, actuellement immeuble à logements

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de matériel d'équipement industriel

Appellation d'usage

Usine de matériel d'équipement industriel A. Faure et Compagnie

Destination actuelle de l'édifice

Immeuble à logements

Titre courant

Usine de matériel d'équipement industriel A. Faure et Compagnie, actuellement immeuble à logements

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 21, 23 place Winston-Churchill

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Limoges

Canton

Limoges-Emailleurs

Adresse de l'édifice

Winston-Churchill (place) 21, 23

Références cadastrales

2002 DK 33, 38

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Logement patronal ; bureau d'entreprise

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1894 ; 1940

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Pierre Faure, ingénieur des Arts et Métiers, installe à la fin des années 1860 un atelier de construction mécanique dans d'anciens bâtiments construits vers 1857 qu'il loue pour l'occasion. En mars 1870, après de premières expérimentations, il vend ses premières machines aux établissements Haviland, introduisant la mécanisation dans la fabrication des assiettes en porcelaine. Décoré d'une médaille d'or aux Expositions universelles de 1873 (Vienne) et de 1889 (Paris) , il étend rapidement sa clientèle d'industriels porcelainiers et de la céramique fine au-delà du territoire national. Il met au point plusieurs machines utilisées dans différentes phases de la production : marchage des pâtes, fabrication des gazettes, fabrication des plats ovales... Pierre Faure procède à plusieurs extensions de ses ateliers entre 1876 et 1891, puis, après qu'il ait acquis le site en 1892, construit un nouveau logement patronal et des bureaux, vers 1894. Il achète aussi une fonderie dans le quartier voisin, rue Saint-Paul. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le fils du fondateur, André Faure, ingénieur des Arts et Manufactures, face au ralentissement de l'activité porcelainière, diversifie sa production vers la mécanique générale, et plus particulièrement vers la fabrication de certains équipements miniers (éléments de cages d'ascenseur...). Après 1945, la production est répartie à parts égales entre les équipements céramiques, miniers, et la mécanique générale. Après le renouvellement partiel des ateliers au début des années 1940, l'usine est finalement implantée sur un nouveau site en 1964, dans la zone industrielle de Magré (IA87000320).Tous les bâtiments sont alors détruits, à l'exception du logement patronal et des bureaux, qui abritent aujourd'hui l'annexe du Palais de justice. Entre 1872 et 1889, a coexisté sur le même site, une petite fabrique de casquettes, dirigée par Joseph Faure (une quinzaine d'ouvriers en 1885). L'usine est équipée au début des années 1870 d'une machine à vapeur. Les ateliers de construction mécanique emploient 20 ouvriers en 1885, 25 en 1895 et 1914, 50 en 1925, une centaine en 1958 et 1963 (plus 20 ouvriers employés à la fonderie).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; granite ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 2 étages carrés ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée ; élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment contenant le logement patronal et les bureaux, seul vestige du site, est doté d'un sous-sol, de deux étages carrés et d'un étage de comble. La façade antérieure ordonnancée à sept travées est entièrement en pierre de taille (granite) , tandis que les pignons et la façade postérieure sont en moellon de pierre enduit. Les travées latérales, auxquelles correspondent les accès sur rue, sont traitées en léger ressaut, et encadrées de pilastres. Cette façade est animée de nombreux bandeaux, d'une importante corniche, de frontons triangulaires ou cintrés au-dessus des baies du premier étage des travées latérales et au-dessus des lucarnes, d'un balcon et de gardes corps en fer forgé... Le pignon sud est percé d'une large baie, partiellement murée, qui devait éclairer les escaliers des trois niveaux. L'ensemble est couvert d'un toit à longs pans brisés, en ardoise.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; vestiges

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00

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Façade antérieure du logement patronal et des bureaux.
Façade antérieure du logement patronal et des bureaux.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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'Machines-outils à fabriquer les assiettes en porcelaine, par M. Faure'. Les trois machines conçues en 1870 par P. Faure pour la mécanisation de la fabrication des assiettes. Fig. 1-2 : première machine - Machine à faire les croûtes. Fig. 3-4 : deuxième machine - Machine à centrer. Fig. 5 : troisième machine - Machine à mouler et calibrer.
'Machines-outils à fabriquer les assiettes en porcelaine, par M. Faure'. Les trois machines conçues en 1870 par P. Faure pour la mécanisation de la fabrication des assiettes. Fig. 1-2 : première machine - Machine à faire les croûtes. Fig. 3-4 : deuxième machine - Machine à centrer. Fig. 5 : troisième machine - Machine à mouler et calibrer.
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'Machine automatique à fabriquer les assiettes en porcelaine, par M. Faure'. Perfectionnements apportés à la machine à mouler et calibrer par P. Faure pour la mécanisation de la fabrication des assiettes.
'Machine automatique à fabriquer les assiettes en porcelaine, par M. Faure'. Perfectionnements apportés à la machine à mouler et calibrer par P. Faure pour la mécanisation de la fabrication des assiettes.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue aérienne de l'usine A. Faure et Compagnie prise du sud-ouest, d'après une photographie prise vers 1953.
Vue aérienne de l'usine A. Faure et Compagnie prise du sud-ouest, d'après une photographie prise vers 1953.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue aérienne de l'usine A. Faure et Compagnie prise du nord-ouest, d'après une photographie prise en 1953.
Vue aérienne de l'usine A. Faure et Compagnie prise du nord-ouest, d'après une photographie prise en 1953.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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'Etablissements Faure & Cie - Place du Champ de Foire - Limoges - Construction d'un atelier - Dressé par les architectes diplômés soussignés à Limoges le 11 dec. 1941, X. G. Gay-Bellile'.
'Etablissements Faure & Cie - Place du Champ de Foire - Limoges - Construction d'un atelier - Dressé par les architectes diplômés soussignés à Limoges le 11 dec. 1941, X. G. Gay-Bellile'.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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'A. Faure & Cie, ing.-const. -Limoges - Constructions mécaniques Dressé par le cabinet Lecart (ingénieurs experts - Toulouse). N°5030'. Plan masse des ateliers en 1944.
'A. Faure & Cie, ing.-const. -Limoges - Constructions mécaniques Dressé par le cabinet Lecart (ingénieurs experts - Toulouse). N°5030'. Plan masse des ateliers en 1944.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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