Usine de confection
Usine de confection Veyrier Montagnères ; Manufacture Centrale de Chemises
Édifice sportif
Usine de confection Veyrier Montagnères puis de la Manufacture Centrale de Chemises, actuellement édifice sportif
Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 7 rue Croix-Buchilien
Limoges
Limoges-Centre
Croix-Buchilien (rue) 7
2002 DH 300
En ville
Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise
1er quart 20e siècle
1915
Daté par source
En 1915 Gaston Veyrier Montagnères fait édifier une usine de confection spécialisée dans la fabrication de vêtements militaires. Après l'Armistice, l'usine s'oriente certainement vers une production civile. Les Etablissements Veyrier et Cie (raison sociale depuis 1951) cèdent l'usine en 1959 à la Manufacture Centrale de Chemises (M.C.C.) , ancienne maison de négoce de textile Decazeaud fondée à Limoges en 1846, tournée vers la confection depuis 1929 rue Elie-Berthet. Première usine de confection de la Haute-Vienne en 1966, l'usine possède alors un autre atelier de confection à Châlus (87). Elle change de raison sociale à la fin des années 1960, et prend le nom de société Decazeaud fils et Cie. Après leur fermeture, probablement dans les années 1980, les ateliers sont reconvertis en centre sportif (salle de gymnastique et de musculation). Durant la Première Guerre mondiale l'usine emploie 200 ouvriers, contre seulement une cinquantaine en 1965, 120 en 1972.
Granite ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; brique
Tuile mécanique
2 étages carrés
Élévation à travées
Toit à longs pans ; shed
Énergie électrique ; achetée
Les ateliers, construits en moellon de granite sans chaîne en pierre de taille, s'élèvent sur deux étages carrés. La façade est composée de sept travées. L'ensemble est couvert alternativement de deux toitures à longs pans et de deux sheds, en tuile mécanique. Les charpentes en bois sont aujourd'hui masquées par des faux-plafonds. Les planchers sont portés à l'intérieur par des rangées de poteaux en bois à aisseliers. Les baies des étages, à encadrement en brique et pierre de taille, sont couvertes d'arcs segmentaires. Les baies du rez-de-chaussée ont des encadrements en pierres de taille harpées, et sont couvertes de linteaux droits métalliques. Le rez-de-chaussée abritait les bureaux et salons d'échantillonnage, les ateliers de fabrication étant situés aux étages.
Établissement industriel désaffecté ; restauré
Propriété privée
2002
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges
2002
Pillet Frédéric
Dossier individuel
Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00