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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de chaussures Heyraud, puis Lalet, actuellement immeuble à logements

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de chaussures

Appellation d'usage

Usine de chaussures Heyraud, puis Lalet

Destination actuelle de l'édifice

Immeuble à logements

Titre courant

Usine de chaussures Heyraud, puis Lalet, actuellement immeuble à logements

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 8 bis, 16 rue Hoche

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Limoges

Canton

Limoges-Carnot

Adresse de l'édifice

Hoche (rue) 8 bis, 16

Références cadastrales

2002 DP 74, 209, 210

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1915 ; 1919 ; 1950 ; 1951

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Description historique

Alfred Heyraud implante en 1915 son usine de chaussures dans ces ateliers, propriété des frères Raphanaud. Entrepreneurs en bâtiment, ces derniers ont probablement fait appel aux architectes Ménissier et Rocher, maîtres d'oeuvre d'une autre usine de chaussures appartenant aux frères Raphanaud mais exploitée par Gaston Monteux, rue de Châteauroux (dossier IA87000236). La société Heyraud s'est hissée avant même la fin de la Première Guerre mondiale au deuxième rang des usines de chaussures de Limoges, derrière celle de Gaston Monteux. Dans les années 1920 Alfred Heyraud occupe plusieurs autres ateliers annexes dans la ville de Limoges, tandis que le siège social de l'entreprise est implanté cours Gay-Lussac. Au début des années 1930 il se porte acquéreur de l'ancienne usine de porcelaine Haviland, avenue Garibaldi, où il va progressivement concentrer ses installations. Au début des années 1940 les locaux de la rue Hoche sont repris par un autre industriel de la chaussure, Raoul Lalet, spécialisé dans la fabrication de pantoufles depuis 10 ans, avenue Garibaldi (IA87000234). Une habitation est édifiée en 1950, puis une extension des ateliers au-dessus du porche d'entrée en 1951. Les Etablissements Lalet quittent le site en 1995, pour s'implanter dans la zone industrielle nord de Limoges. Les ateliers sont alors reconvertis en logements (Résidence Les Iris). L'usine Heyraud emploie 777 ouvriers en avril 1920 (dont 387 femmes) , 660 en décembre de la même année, 600 en 1926. Lalet emploie 55 ouvriers en 1950, 190 à 240 dans les années 1960.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; calcaire ; granite ; pierre de taille ; moyen appareil ; moellon ; béton ; béton armé ; métal

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; béton en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; croupe ; croupe ronde

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Les ateliers sont répartis dans deux corps de bâtiment constitués de deux étages carrés, couverts de toits à longs pans, à croupe et croupe ronde, en tuile mécanique. L'extrémité sud du bâtiment aligné sur la rue Hoche, contenant les anciens bureaux et les escaliers distribuant les ateliers, est en moellon de granite à tête dressée (moyen appareil). Les élévations à travées des ateliers sont constituées de piliers en pierre de taille, délimitant de vastes baies vitrées à linteaux en poutrelles métalliques. Ces baies ont été profondément remaniées lors de la transformation en résidence. Chaînages et piliers sont en granite pour le rez-de-chaussée, puis en calcaire pour les deux étages carrés. Cet étagement des matériaux est caractéristique des réalisations des architectes Ménissier et Rocher. L'extension des ateliers au-dessus du porche, en béton armé, est couverte d'une terrasse, en béton.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00

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Papier à en-tête de l'usine Alfred Heyraud. Détail.
Papier à en-tête de l'usine Alfred Heyraud. Détail.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de l'usine Alfred Heyraud.
Papier à en-tête de l'usine Alfred Heyraud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Ateliers alignés sur la rue Hoche : façade postérieure vue du sud.
Ateliers alignés sur la rue Hoche : façade postérieure vue du sud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Ateliers situés dans la cour : façade antérieure.
Ateliers situés dans la cour : façade antérieure.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Ateliers alignés sur la rue Hoche : façade antérieure vue du nord-ouest.
Ateliers alignés sur la rue Hoche : façade antérieure vue du nord-ouest.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue aérienne des ateliers depuis l'est en 1953.
Vue aérienne des ateliers depuis l'est en 1953.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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