Usine de construction mécanique Pommier, puis usine de construction métallique Delabre et Soulat, puis garage de réparation automobile des Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne

Dénomination de l'édifice

Usine de construction mécanique ; usine de construction métallique ; garage de réparation automobile

Appellation d'usage

Usine de construction mécanique Pommier ; Usine de construction métallique Delabre et Soulat ; garage de réparation automobile des Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne

Titre courant

Usine de construction mécanique Pommier, puis usine de construction métallique Delabre et Soulat, puis garage de réparation automobile des Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 11, 13 avenue de Turenne ; 10 rue Martial-Pradet

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Limoges

Canton

Limoges-Carnot

Adresse de l'édifice

Turenne (avenue de) 11, 13 ; Martial-Pradet (rue) 10

Références cadastrales

2002 DP 32

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; logement

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Auteur de l'édifice

Description historique

Vers 1887 l'atelier de construction mécanique Pommier s'installe sur ce site : lui succède, à partir de 1904, l'atelier de construction métallique E. Delabre et J-B. Soulat, en activité jusqu'en 1933. Les locaux sont alors repris par les Chemins de fer Départementaux de la Haute-Vienne, devenus par la suite la Régie Départementale des Transports de la Haute-Vienne, pour le stationnement et l'entretien des autobus. A la fin des années 1960 les ateliers sont occupés par une entreprise de vente et réparation de matériel de motoculture, puis de motocyclettes. Les bâtiments ont été détruits en avril 2003, pour la réalisation d'un immeuble de logements. L'entreprise Delabre et Soulat emploie 18 ouvriers en 1926.

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; moellon ; enduit ; métal ; brique

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit en pavillon ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

Les ateliers étaient constitués d'une halle centrale métallique en profilés rivetés, et deux petites halles collatérales à charpente en bois, appuyées sur la structure métallique de la halle centrale et les murs gouttereaux des bâtiments voisins. Ces halles étaient couvertes de toits à longs pans. La halle métallique, avec ses grandes verrières en demi-cercle sur chaque pignon, était un modèle très répandu à Limoges à partir des années 1890 (charpentes des bâtiments des fours et halle des moufles de l'usine du Mas-Loubier, divers garages automobiles ou entrepôts tels que l'actuelle synagogue de Limoges...). Les façades des ateliers étaient en brique enduite. Les logements et bureaux étaient répartis dans deux bâtiments, implantés à chaque angle de la façade nord. Construits en moellon de pierre enduit et dotés d'un et deux étages carrés, ils étaient couverts de toits à longs pans à croupe et en pavillon. Toutes les toitures du site étaient en tuile mécanique.

État de conservation (normalisé)

Détruit après inventaire

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Copyright de la notice

(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel ; (c) Ville de Limoges

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00