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Plateforme ouverte du patrimoine

Brasserie de la Jourdanie, puis Peyrusson, puis Bertrand Mapataud, puis Noxen Pils, actuellement services de l'éclairage public et d'assainissement

Désignation

Dénomination de l'édifice

Brasserie

Appellation d'usage

Brasserie de la Jourdanie, puis Peyrusson, puis Bertrand Mapataud, puis Noxen Pils ; services de l'éclairage public et d'assainissement

Destination actuelle de l'édifice

Établissement administratif

Titre courant

Brasserie de la Jourdanie, puis Peyrusson, puis Bertrand Mapataud, puis Noxen Pils, actuellement services de l'éclairage public et d'assainissement

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Haute-Vienne (87) ; Limoges ; 71, 84 rue de Nexon

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Limoges

Canton

Limoges-Condat

Lieu-dit

La Jourdanie

Adresse de l'édifice

Nexon (rue de) 71, 84

Références cadastrales

2002 HR 506, 508, 509, 510, 511, 512 ; 2002 HW 16

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; entrepôt industriel ; bureau d'entreprise ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1760 ; 1886 ; 1899 ; 1926

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

En 1760 Pierre Raby créé sur ce site la première brasserie de Limoges, la brasserie de la Jourdanie. Elle est acquise en 1811 par son neveu Etienne Peyrusson, qui l'exploite jusqu'en 1835. Lui succède, du milieu des années 1830 aux années 1840, la société Altinkirch et Cie. En 1846 la brasserie devient la propriété d'Etienne Victor Peyrusson fils, sans que l'on en connaisse les exploitants jusqu'en 1875. A cette date apparaît un nouvel exploitant, Keller. En 1882 la brasserie est acquise par Jean-Baptiste Mapataud. Une première campagne de construction est menée en 1886, puis une seconde en 1899 à l'occasion de laquelle une nouvelle salle de brasserie est édifiée. En 1913 le gendre de Jean-Baptiste Mapataud, Georges Bertrand, est propriétaire de la brasserie. Son fils, René Bertrand-Mapataud, en prend la direction. Des extensions sont réalisées de 1926 à 1933, dont une partie sous la conduite de l'architecte Pierre Chabrol. En 1927, de l'autre côté de la rue de Nexon, sont construits une habitation, une conciergerie, des écuries, des hangars et un atelier de fabrication d'eaux gazeuses, agrandi dès 1932. Entrée dans le capital de l'entreprise en 1948 puis actionnaire majoritaire en 1950, la société Gaz et Eaux fait appel en 1953 à Amédée Michard (ingénieur à l'Ecole de Brasserie de Nancy) pour prendre la direction de l'entreprise, qui devient alors la brasserie Noxen Pils. Les équipements sont entièrement modernisés dans les années suivantes. L'affaire est reprise par les Brasseries de la Comète-Slavia en 1962, puis l'Union des Brasseries en 1968, lors du départ d'Amédée Michard. En 1970 la production est suspendue ; les locaux sont alors reconvertis en entrepôts, jusqu'à la fermeture définitive en 1975. En 1984 tous les bâtiments implantés sur le site originel sont détruits, laissant place à des bureaux de la Poste. Les constructions des années 1927-1931 édifiées de l'autre côté de la rue sont acquises par la ville de Limoges, pour accueillir les services de l'éclairage public et de l'assainissement, la station d'épuration étant située en contrebas. La brasserie consomme 300 hl de grain en 1817. La capacité des chaudières est de 51 hl en 1895. Elle produit 22 000 hl de bière en 1952, 100 000 hl en 1958 et 150 000 en 1959. La brasserie emploie 33 personnes en 1952, 154 en 1959.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; granite ; pierre de taille ; moellon ; enduit ; béton ; béton armé ; brique ; essentage

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ciment amiante en couverture

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; 1 étage carré

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

L'ancien atelier de fabrication d'eaux gazeuses de 1927 est composé d'un étage de soubassement, adossé au talus des piles du viaduc qui surplombe le site, et d'un rez-de-chaussée. Les murs de l'étage de soubassement en façade antérieure sont en moellon de granite à appareillage polygonal et pierre de taille pour les chaînages. Ceux de l'étage sont en moellon de pierre enduit. La façade postérieure est simplement en moellon de pierre non enduit. Un auvent à structure métallique court sur toute la longueur de la façade antérieure, au-dessous du rez-de-chaussée. Un hangar en béton armé à remplissage en brique silico-calcaire et à charpente métallique prolonge l'atelier depuis 1932. Une partie du pignon est close par un essentage de tôles ondulées. L'entrée du site est cantonnée de 2 bâtiments à usage de logement et de conciergerie, dotés chacun d'un rez-de-chaussée surmonté d'un étage. L'un est accolé à l'atelier et utilise les mêmes matériaux et mise en oeuvre que l'étage de soubassement de celui-ci. L'autre bâtiment est en moellon de pierre enduit. Tous ces bâtiments sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique. Seule la toiture du hangar est en fibro-ciment. Le toit du bâtiment accolé à l'atelier est à croupes. Le site est clos d'un mur en granite (appareil polygonal, et pierre de taille pour les piliers) surmonté de grilles en fer forgé.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; restauré

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune,propriété d'un établissement public

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2003

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Pillet Frédéric

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine, Maison de la Région - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Limoges - 27, boulevard de la Corderie - CS 3116 - 87031 Limoges Cedex 1 - 05 55 45 19 00

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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1957 : détail d'une vignette publicitaire, que l'on retrouvait sur les affiches et les verres publicitaires de la brasserie.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1957 : détail d'une vignette publicitaire, que l'on retrouvait sur les affiches et les verres publicitaires de la brasserie.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Plan masse de la brasserie de la Jourdanie en 1812 (parcelle 152), extrait du plan cadastral de 1812, 'Section G dite de Romanet, 1ère subdivision'.
Plan masse de la brasserie de la Jourdanie en 1812 (parcelle 152), extrait du plan cadastral de 1812, 'Section G dite de Romanet, 1ère subdivision'.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Plan masse de la brasserie de la Jourdanie en 1838.
Plan masse de la brasserie de la Jourdanie en 1838.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Plan masse de la brasserie Mapataud en 1932.
Plan masse de la brasserie Mapataud en 1932.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Plan masse de la brasserie Mapataud en 1946 extrait de : 'Grande Brasserie Bertrand Mapataud - route de Nexon - Relevé schématique'.
Plan masse de la brasserie Mapataud en 1946 extrait de : 'Grande Brasserie Bertrand Mapataud - route de Nexon - Relevé schématique'.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue de la brasserie Mapataud vers 1921.
Vue de la brasserie Mapataud vers 1921.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue de la brasserie Mapataud vers 1921.
Vue de la brasserie Mapataud vers 1921.
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1903.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1903.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1903 : détail de la vue de l'usine.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1903 : détail de la vue de l'usine.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1928.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1928.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1928 : détail de la vue de l'usine.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1928 : détail de la vue de l'usine.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1956 : détail.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1956 : détail.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1957.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1957.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1957 : détail de la vue de l'usine.
Papier à en-tête de la brasserie Mapataud daté de 1957 : détail de la vue de l'usine.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses, vus depuis le site de la brasserie.
Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses, vus depuis le site de la brasserie.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : portail d'entrée et ateliers.
Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : portail d'entrée et ateliers.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : façade antérieure.
Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : façade antérieure.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : façade postérieure.
Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : façade postérieure.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : hangar.
Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : hangar.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : hangar.
Les anciens ateliers de fabrication d'eaux gazeuses : hangar.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Entrée de la brasserie. Portail construit vers 1938.
Entrée de la brasserie. Portail construit vers 1938.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue générale des anciens bâtiments sur la rue de Nexon. Au premier plan, le logement de fonction du directeur technique.
Vue générale des anciens bâtiments sur la rue de Nexon. Au premier plan, le logement de fonction du directeur technique.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Vue des anciens bâtiments depuis la cour intérieure. Au premier plan, la maison des directeurs, vue du sud-ouest.
Vue des anciens bâtiments depuis la cour intérieure. Au premier plan, la maison des directeurs, vue du sud-ouest.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Bâtiment des 'caves', construit fin 19e siècle et aménagé vers 1920-1930. Au premier étage, les caves de fermentation avec entrepôt d'un cuve de 800 hl, remplacée par une cuve en béton enduit. Au rez-de-chaussée, les caves de 'gardes'.
Bâtiment des 'caves', construit fin 19e siècle et aménagé vers 1920-1930. Au premier étage, les caves de fermentation avec entrepôt d'un cuve de 800 hl, remplacée par une cuve en béton enduit. Au rez-de-chaussée, les caves de 'gardes'.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Anciens dépôts, construit en 1925. Le bâtiment de gauche a été aménagé pour abriter 4 cuves en béton, et au niveau inférieur, 6 cuves de 250 hl en béton. Dans le bâtiment de droite, stockage et bureau de contrôle des chargements. Au premier plan, un quai de chargement.
Anciens dépôts, construit en 1925. Le bâtiment de gauche a été aménagé pour abriter 4 cuves en béton, et au niveau inférieur, 6 cuves de 250 hl en béton. Dans le bâtiment de droite, stockage et bureau de contrôle des chargements. Au premier plan, un quai de chargement.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Tour à grain, vue du sud-ouest (entrepôt des grains et salle de brassage).
Tour à grain, vue du sud-ouest (entrepôt des grains et salle de brassage).
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Tour à grain, vue du sud.
Tour à grain, vue du sud.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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Tour à grain : vue intérieure de la salle des chaudières. A gauche, en contrebas, l'emplacement de la chaudière à houblonner (400 hl) ; à droite, celui de la chaudière à trempe. Au niveau supérieur, à droite (non visible sur la photographie), l'emplacement d'une cuve 'matière'.
Tour à grain : vue intérieure de la salle des chaudières. A gauche, en contrebas, l'emplacement de la chaudière à houblonner (400 hl) ; à droite, celui de la chaudière à trempe. Au niveau supérieur, à droite (non visible sur la photographie), l'emplacement d'une cuve 'matière'.
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Hangars et dépôts : à gauche, l'atelier de mécanique et la cantine aménagée à l'étage vers 1960. Au fond, une remise de voitures. A droite, la réserve de fûts en bois, puis la cannetterie.
Hangars et dépôts : à gauche, l'atelier de mécanique et la cantine aménagée à l'étage vers 1960. Au fond, une remise de voitures. A droite, la réserve de fûts en bois, puis la cannetterie.
(c) Région Nouvelle-Aquitaine, Inventaire général du patrimoine culturel
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